Quand les Perses demandent la soumission des Grecs, les rois envoyaient des messagers pour demander la terre et l'eau, c'est-à-dire une soumission totale.
Comment vont-ils imposer leur pouvoir sur les Grecs quand ces derniers disposent d'une flotte et pas eux ?
Le roi de Lydie est implanté en Asie Mineure. Son territoire va de la mer au fleuve Halys. Hérodote dit que le royaume de Lydie est la première puissance en Asie Mineure à l'époque archaïque. Mais nous ignorons comment il est né. Certains pensent qu'il découle de la chute de l'empire hittite. Hérodote montre le passage du pouvoir d'une dynastie à une autre en 687. C'est la dynastie des Héraclides, un nom grec, venant d'Héraclès. Mais ce dernier n'est pas le dieu grec, c'est sûrement une forme phénicienne de la divinité. Ce devait être Héraclès Sandon, un ancêtre de la famille, dont le dernier descendant est Candale.
[...] Il faut chercher les raisons dans les exercices de l'autorité, de l'hégémonie ou la primauté sur la mer que les Ioniens et les îles sont toujours prêts à défendre. [...]
[...] Hérodote veut ici mettre en évidence la barbarie des Perses, car il confronte le royaume aux cités grecques. Cyrus grandit, et son grand-père découvre par hasard qu'il est toujours en vie. Il fait tuer le fils de Harpage et lui donne à manger en ragoût, sans qu'il le sache. Cyrus est renvoyé auprès de ses parents en Perse. Cyrus s'impose de plus en plus auprès des siens, il obtient des adhésions et il renverse son grand-père. Il peut donc commencer à unifier le royaume perse. [...]
[...] Ils disent à Crésus que les insulaires achètent des chevaux pour l'attaquer. Selon Hérodote, Crésus aurait abandonné son idée de s'attaquer aux îles pour quelque temps. Les ambassadeurs expliquent les îles n'ont pas la capacité de nourrir les chevaux comme Crésus pourrait le faire, comme lui n'a pas l'habitude le mer alors que les insulaires si. Ce n'est peut- être qu'une légende, mais c'est peut-être en connaissant ces capacités qu'il laisse les insulaires tranquilles. Il a quand même repoussé les frontières, en soumettant la Phrygie, la Carie, les Ioniens, les Doriens, les Pamphyliens, les Éoliens Il a sous sa coupe toutes les cités grecques de l'Asie Mineure. [...]
[...] La liberté se nomme eleuthéros. Cette révolte serait née de l'affaire de Naxos, une crise politique. Les aristocrates ne supportent pas que le démos ait un pouvoir. Aux alentours de 500, les aristocrates sont chassés de l'île de Naxos, ils viennent donc demander de l'aide au tyran de Milet Aristagoras. Ce dernier a l'autorisation du satrape Artaphernès qui accepte. Mais Aristagoras veut agir contre les Naxiens en faisant croire qu'il vient les aider. Il emmène avec lui, une flotte perse forte contre Naxos. [...]
[...] Ils sont à la tête des cités par la volonté du roi qui peut ainsi mieux contrôler ses sujets. Les historiens se demandent si les cités grecques étaient contentes ou si elles n'acceptaient pas cette situation. Ils se demandent aussi s'ils faisaient une résistance passive ou si la résistance était plus forte quand les Perses ont pris le pouvoir, ce qui aurait pu déboucher sur la révolte d'Ionie. Certains historiens ont voulu y voir une réaction contre les tributs, d'autres une réaction politique. Les cités voulaient la démocratie, ce qui aurait pu être une raison de la révolte. [...]
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