Le travail des champs, en plus de procurer du plaisir, donne une vigueur au corps, et à l'âme l'endurance; il enseigne la justice et la solidarité à l'homme libre. Selon Xénophon dans l'Economique, « C'est la profession la plus honorée, parce qu'elle donne à la société les meilleurs citoyens ». Il s'agit du plus beau des arts et du plus utile. L'agriculture procure l'aisance, elle est la mère et la nourrice des autres arts. La majorité des grecs pensaient comme les philosophes, c'est pourquoi la propriété foncière conserva si longtemps la primauté sur toutes les autres activités.
C'était une pratique prestigieuse dont les étrangers étaient exclus. Il y a bien sûr de nombreuses différences entre l'idée de la cité idéale des philosophes et la réalité du terrain. Le problème concerne les périodes anciennes car nous ne disposons que d'informations fortuites concernant le statut légal de la terre. L'agriculture représentera toujours la principale ressource des citoyens.
[...] Ces banquets leur confirmaient leur appartenance au groupe en question, participer à ce banquet s'était existé politiquement. Les administrateurs mortels de ces terres pouvaient changer ; ils devaient être compris par la cité, la corporation ou le particulier qu'il avait, ou prenait sur lui, la responsabilité du culte du dieu en particulier. Le mécanisme en lien avec l'administration de la terre des dieux devient particulièrement clair dans un exemple comme Délos qui était sacrée pour tous les Grecs. À partir de 424 avants J.C, personne n'était autorisé à mourir ou à accoucher sur l'île. [...]
[...] L'acquisition des terres par les dieux et leurs valeurs. B. L'utilisation de leurs terres et leurs limites. C. L'administration des terres sacrées. III. Le statut de paysan et de propriétaire en Attique. A. Les grands propriétaires fonciers. B. Les locataires. [...]
[...] Une grosse part de leurs offrandes est offerte sous la forme de produits agricoles. Agriculture et religion sont étroitement liées en Grèce Antique. Non seulement les hommes sont propriétaires fonciers, mais aussi et surtout les dieux. A. R. W. Harrison, a écrit sur les lois de la propriété law of property et termine son chapitre comme ceci : Bien que la plupart des choses sont sacrées, il n'est pas nécessaire de classer la propriété sacrée dans une catégorie à part. La plupart des choses sacrées appartiennent à l'Etat. [...]
[...] Les grands propriétaires fournissaient 300 médimnes de grains. Un vigneron était un grand propriétaire quand il possédait cinq à six hectares de vignes, un producteur de blé entre 18 et 30 hectares, celui qui récoltait des céréales et du vin : entre 12 et 18 hectares. Au-dessus il y avait encore la toute grande propriété, celle des pentacosiomédimnes (πεντακοσιομέδιμνος) qui rapportaient 500 médimnes de solides ou 500 métrètes d'huile ou de vin ! Leur richesse était essentiellement constituée de biens fonciers. [...]
[...] Le siècle marque profondément l'histoire de la Grèce, et surtout le domaine rural. A Athènes au siècle, Périclès rassembla toute la population à l'intérieur des murailles de la cité, il abandonne la chôra pour vivre grâce à la mer. C'est ainsi qu'entre -431 et -421 les agriculteurs assistèrent à la destruction de leurs terres. La destruction est en effet la stratégie de Sparte. Les répercussions de cette politique sont clairement expliquées dans l'œuvre d'Aristophane la Paix ou il est question de montrer le regret de la vie paysanne. [...]
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