Dans l'Antiquité, les guerres prennent une place importante dans la vie des populations, cela se répercute alors sur la production historique de l'époque qui est alors consacrée largement au récit de guerres.
Ce sera donc également le cas de l'oeuvre d'Hérodote né vers 484 ou 482 av. J.-C. à Halicarnasse (carte), mort en 425 av. J.-C. à Thourioi (carte) en Grande Grèce. Il a été surnommé « le père de l'Histoire » par Cicéron, mais aussi du reportage : il est considéré comme l'un des premiers explorateurs. Peu de choses nous sont connues sur la vie d'Hérodote, il est membre d'une famille aristocratique. Vivant en Asie Mineure, il côtoie à la fois les civilisations grecques et perses. Son ouvrage va donc s'intéresser aux relations entre ces deux civilisations, il est intitulé Historia qui vient de Historeo et qui signifie « être témoin ». En effet il rompre avec la tradition des récits épiques comme l'Iliade et l'Odyssée et choisit de raconter des évènements qui lui sont contemporains en neuf livres, ainsi des livres V à IX il nous fait le récit des guerres médiques dont nous avons ici un extrait non continu du livre VIII (néanmoins on pense que cette division n'est pas de lui mais probablement du IIe siècle, du fait de grammairiens alexandrins, que l'ouvrage fut ainsi sectionné). Pour rédiger son ouvrage il a pris des notes au fur et à mesure qu'il n'a cessé de compléter et on pense qu'il a terminé son ouvrage lorsqu'il a séjourné en Grande Grèce à la fin de sa vie.
Dans cet extrait, il nous relate un des évènements qui marque la seconde guerre médique, le sac d'Athènes avec la prise de l'Acropole et son incendie en 480 av. Dans un premier temps on assiste à l'arrivée de Xerxès et son armée à Athènes, puis le combat entre les Athéniens restés sur l'Acropole et cette armée pour enfin assister à la victoire des Perses.
[...] Dans cette Acropole, il y a un temple d'Erechthée, qu'on dit être né de la terre ; et, dans ce temple, un olivier et une mer qui, à ce que racontent les Athéniens, seraient des témoignages que Poséidon et Athéna auraient laissés de leur contestation au sujet de la possession du pays. Or, cet olivier avait souffert en même temps que le reste du sanctuaire de l'incendie allumé par les Barbares ; mais le lendemain de l'incendie, quand les bannis d'Athènes auxquels le Roi avait donné l'ordre d'offrir les sacrifices montèrent au sanctuaire, ils constatèrent que, de la souche, avait poussé un rejeton d'une coudée. Voilà ce que ces hommes déclarèrent. Hérodote, Histoires, VIII, 50-56 (trad. Ph.-E. Legrand, Paris, CUF, 1953). [...]
[...] Son ouvrage va donc s'intéresser aux relations entre ces deux civilisations, il est intitulé Historia qui vient de Historeo et qui signifie être témoin En effet il rompre avec la tradition des récits épiques comme l'Iliade et l'Odyssée et choisit de raconter des évènements qui lui sont contemporains en neuf livres, ainsi des livres V à IX il nous fait le récit des guerres médiques dont nous avons ici un extrait non continu du livre VIII (néanmoins on pense que cette division n'est pas de lui mais probablement du IIe siècle, du fait de grammairiens alexandrins, que l'ouvrage fut ainsi sectionné). Pour rédiger son ouvrage il a pris des notes au fur et à mesure qu'il n'a cessé de compléter et on pense qu'il a terminé son ouvrage lorsqu'il a séjourné en Grande Grèce à la fin de sa vie. Dans cet extrait, il nous relate un des évènements qui marque la seconde guerre médique, le sac d'Athènes avec la prise de l'Acropole et son incendie en 480 av. [...]
[...] Dès lors au-delà du simple rêve on retrouve un aspect mystique et même religieux puisque ces songes sont vus comme des recommandations divines. Mais ce qui occupe le plus cette fin d'extrait n'est pas les songes de Xerxès mais ce que les hommes envoyés sur l'Acropole y constatèrent à leur arrivée. En effet selon Hérodote lorsqu'ils arrivent au temple d'Érechthée qui est en fait en -480, appelé le temple d'Athéna Polias, et qui sera ensuite après sa reconstruction par Périclès désigné sous le nom du plus beau de ses bâtiments : l'Érechthéion. Ce temple a la particularité d'être dédié à plusieurs dieux. [...]
[...] INTRODUCTION Dans l'Antiquité, les guerres prennent une place importante dans la vie des populations, cela se répercute alors sur la production historique de l'époque qui est alors consacrée largement au récit de guerres. Ce sera donc également le cas de l'œuvre d'Hérodote né vers 484 ou 482 av. J.-C. à Halicarnasse (carte), mort en 425 av. J.-C. à Thourioi (carte) en Grande Grèce. [...]
[...] Au-delà de cet aspect, cet extrait montre l'importance des guerres médiques pour Athènes, la présence de l'anecdote sur l'olivier, symbole de renaissance n'est pas sans nous rappeler ce qui va se produire après cette destruction d'Athènes : la bataille de Salamine dans un futur proche et enfin celles de Platées et du cap Mycale plus tard. L'incendie de l'Acropole aurait été comme un déclencheur qui aurait accentué la haine des Athéniens leur permettant de défaire les Perses et ainsi de s'imposer comme la nouvelle puissance prépondérante des cités grecques. Les guerres médiques auraient donc été un tremplin pour Athènes qui affirme sa puissance et même se dirige vers une totale démocratisation de son système politique. [...]
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