C. Octavianus, né en 63 av. J.-C., petit-neveu et fils adoptif de Jules César (voir notre arbre généalogique des Julio-Claudiens), avait hérité à dix-huit ans de sa considérable fortune et de sa clientèle. Membre du second triumvirat à partir de 43, avec les deux autres « césariens » Lépide et Marc Antoine, il participa à la répression des tyrannicides. Après l'élimination de Brutus, Cassius et Sextus Pompée, Octave se débarrassa de ses deux collègues triumvirs : Lépide dès 36, puis Antoine, vaincu en septembre 31 à Actium par la flotte d'Agrippa (voir notre précédent dossier, « Le dernier siècle de la République romaine »).
[...] En 85 il se donna la puissance censorienne à vie. Le Sénat l'accusait de tyrannie, et préférait l'appeler le Néron chauve Cette accusation fut renforcée par un retour à des peines de justice archaïques (enterrement vivante d'une vestale). Sous son règne, les chevaliers entrèrent en nombre dans le consilium et les grands bureaux de l'administration. Domitien, s'il fut détesté par les romains et sa maison (malade de la persécution, il fit notamment exécuter son cousin germain Flavius Sabinus, fils du préfet de la Ville de fut populaire en Italie et dans l'armée, dont il augmenta d'ailleurs les effectifs. [...]
[...] Les vitelliens furent vaincus à Crémone en octobre 69. Parmi eux, on trouvait des esclaves toujours attachés à Néron Leur chef fut massacré en décembre alors qu'il faisait régner la terreur dans Rome. Vespasien avait patienté en Judée, et ce fut Mucien, le gouverneur de Syrie (qui, avec le préfet d'Egypte, l'avait encouragé en juillet), qui gouverna en attendant son arrivée, dix mois plus tard, à l'automne 70. Vespasien (70 79) Ti. Flavius Vespasianus, originaire de Sabine (de la ville de Réate), au Nord du Latium, se présenta comme le vengeur de Galba (il s'attachait ainsi le Sénat qui 'lavait investi) et le successeur d'Auguste. [...]
[...] Deux catastrophes avaient cependant marqué son court règne : l'éruption du Vésuve en août 79, qui recouvrit Pompéi et Herculanum ; et l'incendie et l'épidémie de peste de Rome un an plus tard www.chronicus.com L'Histoire dans tous ses états ! Domitien, qui avait plus ou moins été tenu à l'écart par Vespasien et Titus, dont il était de dix ans le cadet, accéda à son tour au principat. Domitien (81 96) Le nouveau princeps semble s'être aigri à son arrivée au pouvoir. Il se fit appeler Dominus et Deus par ses proches. [...]
[...] immeubles il exploita davantage les provinces, fit confisquer des biens et accrut la sévérité de la perception des impôts. Entouré de conspirateurs (Pison) et d'intrigants, Néron entra en rupture totale avec les sénateurs et procéda à une véritable saignée dans les élites intellectuelles et politiques. Il tua Popée d'un coup de pied, et l'on dit que des chrétiens enduits de poix firent office de torches dans ses jardins Néron, à la fin de son règne, fit un voyage en Grèce où il triompha dans les jeux. Il lança le percement du canal de Corinthe. [...]
[...] A l'automne, les habitants furent tués, pourchassés ou capturés. A la fin de l'année, la situation était stabilisée. Dans le même temps, le batave Civilis voulut fonder un empire des Gaules avec des germains et des gaulois. Il fut rallié par plusieurs officiers romains ; les villes de Bonn, Mayence et Cologne (fondée par Claude) tombèrent. Mais les gaulois méfiants préférèrent vite rejoindre le camp de Rome, acceptant ainsi ouvertement leur vainqueur. Une armée dirigée par Petillius Cerialis refoula Civilis, qui disparut, dès la fin de l'année 70. [...]
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