Prince, empire romain, conquête de l'Italie, Rome, territoires italiques, recensement des citoyens, provinciaux, cadastre, organisation des provinces, provinces sénatoriales, provinces impériales, empereur
On va se concentrer sur l'ensemble de l'empire et on va voir comment l'empire est organisé et géré. On va voir les évolutions et les transformations de l'empire avec l'arrivée du prince. On a d'un côté à distinguer plusieurs éléments : L'Italie, qui interagit avec Rome, la conquête de l'Italie est un des soucis de Rome et les relations avec les territoires italiques sont fortes, les provinces sénatoriales, les provinces impériales et les royaumes protégés.
[...] L'empereur gère donc les revenus tandis que les autres provinces sont autonomes et le fonctionnement des villes laisse justement à gérer aux centres provinciaux les affaires juridiques et les conflits entre citoyens Le partage des provinces avec le Sénat, Dion Cassius, Histoire romaine, LV1, 12-16 Le 13 janvier 27, le partage des provinces avec le Sénat se révéla le découpage définitif. Auguste a eu un très vaste territoire qui le rendait responsable des zones où stationnaient les légions et les lieutenants (légats) d'Auguste. Les autres provinces continuent à être dirigées par des promagistrats. Le système provincial fut globalement stable bien que certaines régions eussent une administration obscure et complexe. [...]
[...] On a un impôt personnel qui prenait la forme d'une taxation de la fortune personnelle. On a aussi un impôt foncier qui est une espèce de loyer pour les non-citoyens. Le recensement provincial permet de connaître l'étendue de la population des provinces, mais surtout la taxation qu'il est possible d'établir. L'annexion d'une province entraînait instantanément un recensement pour établir le nombre de personnes et les taxes à établir. Bornage et cadastrations Il fallait une délimitation des zones pour être sûr que les choses appartenaient à la bonne personne. [...]
[...] On est donc sur les zones les plus anciennes conquises par les Romains, ce sont des régions qui ont des cultures similaires à la culture romaine. Malgré ce partage, les empereurs voulaient conserver les mêmes nombres de provinces. Les provinces étaient gouvernées par des sénateurs portant le titre de proconsul. Les provinces impériales : à l'origine, ce sont des régions mal pacifiées, on a l'exemple de la Belgique qui était en guerre contre les Germains. Ces provinces sont en confrontation avec des peuples qui risquent de les envahir. [...]
[...] Pour prendre des exemples, si on prend par exemple les différents Royaumes d'Alpes, on est sur des rois qui avaient un titre romain, c'est-à-dire que le roi des Alpes avait le titre de préfet des cités, cela montre à quel point ils sont intégrés au système. De même à Sparte, l'ancien roi était procurateur de l'empereur. On a donc des royaumes très intégrés à l'Empire romain. La transmission du patrimoine était incertaine et soumise à la volonté de Rome, toute politique extérieure était interdite. Ces royaumes avaient la gestion de leur territoire, mais pas de la diplomatie extérieure. [...]
[...] En 193, les gouverneurs de provinces impériales avaient au moins trois légions sur le territoire, c'est-à-dire celle où il y avait le plus de danger. Ces légats propréteurs avaient la gestion des plus grosses armées de l'empire et avaient un pouvoir et pouvaient représenter un danger pour l'empereur. Les provinces impériales sont des provinces à risque et certaines se sont civilisées et donc on a intégré pleinement la population et certaines provinces impériales ne présentent donc aucun risque. Les provinces équestres sont gouvernées par des chevaliers comme en Égypte et dans les Alpes. [...]
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