Les terres sont désolées, elles subissent les vents et la sécheresse. Mais cela nous permet de percevoir le pouvoir d'adaptabilité des Grecs, ils ont dominé les éléments pour avoir un revenu. Mais cette adaptation s'est-elle produite tardivement ou non ?
Ici, nous nous appuyons sur les analyses et les études des paléo-ethnobotaniques. Les historiens et les archéologues sont obligés, quand il n'y a pas assez de sources, de faire appel à ces paléo ethnobotaniques pour savoir si telle ou telle production existait, si elle était propre ou étrangère. Ils font des études sur les semences et les pollens, avant il n'y avait pas d'études des sols. À la fin du XIXe siècle, les archéologues grecs trouvent premières semences utilisées donnant la consommation et la production de la région.
[...] Le blé est produit en Libye, Thrace, Égypte et Sicile. Il est produit dans un grand nombre de cités grecques, mais la quantité n'est pas nécessaire pour nourrir la population. On voit donc une création d'échanges entre Athènes et Égypte Les îles avaient quelques surplus pour celles du nord mais pas pour celles du sud. Les Grecs ont besoin d'importer, le blé est donc un produit stratégique Les cités grecques mélangeaient les grains pour la consommation. Rares étaient ceux qui mangeaient du pain blanc, c'était des aristocrates La culture biennale se fait de la culture des céréales la première année et de la jachère pour la deuxième année, pour les cités grecques du continent et pas pour celle des îles. [...]
[...] Les historiens s'intéressent peu à l'histoire des arbres fruitiers ou autres. Les figuiers apportent des glucides crus ou séchés, c'est résistant et elles peuvent pousser naturellement. On les plante pour une consommation quotidienne et pour l'exportation. Dans certaines cités les figues sont associées à Dionysos. Les figues sont nommées sycophantes (dénonciateurs). Certains historiens disent que dans les vergers divins il était interdit de ramasser quelque chose appartenant à la divinité dont les figues. Certains associent ce mot avec le fait qu'un voleur est dénoncé par quelque un mas ce n'est qu'une supposition. [...]
[...] Le marbre de Paros et celui de Naxos, sont sensiblement les mêmes, on peut faire des confusions, car ils ont le même grain. Le marbre de Thasos est différent, il est d'une blancheur remarquable. L'exploitation du marbre demande de grandes machines pour soulever les blocs, car ils sont très lourds. Quelques les sculptures sont faites sur place ou elles sont exportées. Les machines sont des roues tournées par deux hommes pour remonter les blocs du sol, ensuite il y a un système de roues poussées par des hommes. [...]
[...] La première classe (les Pentacosiomédimne) a plus de mesures (la production est de 500 mesures). L'araire est l'outil le plus coûteux car il faut des bœufs (à nourrir), c'est seulement à partir de la deuxième classe censitaire que l'on peut avoir des bœufs. On voit une évolution dans la pratique lorsqu'ils ont découvert certains objets. Une société sans outils ne peut prétendre à être une société comme les Grecs la voient Le terroir et les terres posent certains problèmes. Certaines îles, comme la Laconie, la région de Thessalie, ou l'île d'Eubée, possèdent des plaines importantes ; alors que d'autres ont un territoire étroit avec des montagnes. [...]
[...] Les Grecs fabriquaient des vêtements avec des fibres de lin. Ils ont très tôt employé les cochenilles, notamment les larves étaient récoltées pour obtenir des pigments rouges très fins. La récolte avait lieu à la fin du printemps (un kilogramme par jour et par personne). Il fallait cinq kilogrammes pour avoir cinquante grammes de pigment pur. Ils exploitaient aussi les fleurs pour avoir les pigments vert et jaune, notamment le genet pour teindre la laine (trois kg de fleurs pour un kilogramme de teinture). [...]
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