Pompée n'est pas un personnage romain sorti de nulle part car il a derrière lui un héritage considérable sur lequel il peut compter afin d'assouvir ses rêves de gloire ! Effectivement, fils du Pompeius Strabo qui fut le maître du Picenum au cours de la fameuse guerre sociale opposant Rome à ses alliés italiens dans le début du Ier siècle avant J-C, il naît en 105 et bénéficia de suite de l'héritage paternel avec l'immense clientèle de celui-ci. Dans la suite des événements il fit le bon choix d'incorporer le clan de Sylla quand celui-ci revient triomphant du roi du Pont Mithridate VI Eupator en 83 (...)
[...] L'époque du consulat de 70 fut un âge d'or pour les chevaliers notamment par la loi de Cotta qui partagea les quaestiones de repetundis entre les sénateurs, les tribuns du trésor et les chevaliers à raison de 1/3 pour chaque groupe. Ce succès de la classe des chevaliers était dû à M. Tullius Cicero qui embrassa la carrière des honores. Cette alliance n'est pas sans conséquence puisque elle permet de relancer les conquêtes au nom de l'impérialisme romain ce dont s'empare Pompée pour se glorifier encore un peu plus. III] Pompée à la conquête de l'Orient La République romaine se trouvait confrontée à ce moment précis à un danger triple en ce qui concerne le monde oriental. [...]
[...] En 63 Rome prit Jérusalem après des désordres concernant la dynastie asmonéenne. De ce fait on le surnomma dans l'Empire romain se constituant, bâtisseur d'Empire tel Alexandre le Grand ! L'Orient fut de cette manière réorganisé avec déjà la province de Cilicie mise en place en 101 par Marius lors d'une précédente chasse aux pirates, avec la Syrie et le Pont-Bithynie le tout protégé par des Etats-clients de Rome servant de tampons avec le monde barbare extérieur telle la Macédoine dressée contre les Thraces. [...]
[...] Lepidus vaincu et exilé en Sardaigne où il succomba terrassé par la maladie fut pour Pompée la première expérience sanglante de la politique romaine. Ensuite il eu à faire contre un certain Sertorius, un des meilleurs lieutenants à l'époque de Marius, en Espagne, qui, soutenu par le parti populaire et la population ibérique résista au consul Metellus envoyé alors par Sylla et mit ainsi en place un Etat romain d'Espagne indépendant. En relation avec Mithridate VI Eupator qui lui apportait un soutien financier pour la lutte contre Rome, il affola de manière sérieuse les sénateurs qui virent en lui un extrême danger pour la République romaine. [...]
[...] Iulius Caesar C'est ainsi que la lex Gabinia lui donna et cela pour une période fixée à trois années, le commandement suprême sur l'ensemble du domaine maritime de la Méditerranée ! Il possédait donc un immense pouvoir qui s'étendait du Bosphore jusqu'au détroit de Gibraltar aux colonnes d'Hercule. Il avait pour armée une masse de soldats et de moyens colossaux avec pas moins de 20 légions et une flotte de plus de 500 navires le tout dirigé par 20 légats qu'il choisit lui-même. [...]
[...] La conquête orientale prit alors un élan considérable puisque le Pont et la Bithynie furent pris et organisés en province avec réajustement par rapport à la Cilicie déjà aux mains de Rome depuis le consulat de Marius de 101. Pompée en profita pour anéantir ce qu'il resta du peu de royaume séleucide et s'empara ainsi de la Syrie et de Jérusalem concluant la conquête romaine en Orient et parachevant la conquête de la Méditerranée car subsistait encore le royaume lagide des Ptolémée même si la République romaine intervenait déjà en Egypte. [...]
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