A notre époque et dans notre pays la religion chrétienne a perdu de son influence et on constate un certain désintéressement pour la pratique de la religion. La messe dominicale attire de moins en moins de personnes et notamment de jeunes malgré les efforts de chaque paroisse pour les attirer.
Le concept de religion est très différent selon les pays et selon les individus En effet, on peut penser que si la religion n'a plus une telle influence en France c'est parce que la France est un pays laïque. Dans son article 1er, la constitution de 1958 affirme que la république est laïc. Mais la loi du 9 décembre 1905 affirme que les institutions religieuses ne peuvent avoir d'influence sur l'État et l'État ne peut avoir d'influence sur les Églises ou leurs croyants sauf en tant que citoyen : la séparation est donc réciproque (contrairement à la conception turque).
Toutefois, la religion n'était pas un concept étranger dans l' Antiquité; cependant, elle ne prend pas la forme que l'on connait aujourd'hui, la notion de religion n'avait pas la même portée. Mais un point commun est apparent entre la notion de religion dans l'antiquité et jusqu'à la fin du second empire. La religion est un moyen d'influencer la vie et les institutions en place, elle est même au cœur de la vie de chaque individu.
La notion de religion a différents sens, c'est un concept générique. En effet, le mot religion peut être employé pour définir l'effet de masse que des individus ont pour un courant musical... Mais la notion de religion peut incorporer la notion de sacré, mais aussi la notion de divinité. En anthropologie culturelle, la religion est une approche organisée de la spiritualité humaine qui a recours usuellement à une série d'explications mythologiques, de symboles, de croyances et de rituels, dans une dimension souvent surnaturelle ou transcendante, qui procure ainsi un sens aux expériences et à l'existence du pratiquant lui prodiguant une assurance de la vérité.
[...] C'est pourquoi lorsqu'au sein de la famille, il y a eu irrespect des dieux, le père peut infliger une sanction, car les puissances divines vont se déchainer. Il y a deux sortes de justice: la thémis et la dikè. La thèmis a un caractère radicalement religieux. Ce sont les mesures impératives que prennent les chefs de famille, ces mesures étaient héritées des adages transmis; il y a quelque chose d'intuitif dans la réponse qui donnait la sensation du mystérieux. Homère dit que les fils de Zeus ont reçu les thémistes avec le sceptre de Zeus lui-même. [...]
[...] Ils détiennent cet honneur à vie et bénéficier de l'immunité des charges et des taxes publiques. Les collèges dits majeurs se composaient jusqu'en 196 -JC en trois groupes : les pontifes sous l'autorité d'un grand pontife directement élu par le peuple. Après Auguste cette fonction sera assurée par les empereurs. Ils conseillaient les sénateurs, les magistrats, le sénat et les autres collèges sacerdotaux sur les rites et les coutumes du culte traditionnel et le droit sacré. Mais également auprès des individus pour résoudre les éventuels conflits. [...]
[...] La conception de la religion dans l'Antiquité est tout l'opposé. Chez les Grecs , le mot religion n'existe pas. Cependant, il y a de nombreuses manifestations religieuses; elles sont omniprésentes. C'est la croyance en des êtres supra humains, rites, mythes, des actions, des productions culturelles qui leur ^permettent d'ordonner la réalité dans laquelle les Grecs évoluent et leur donnent un sens. C'est une religion polythéiste, il y a pas de textes sacrés comme la bible . Pour les Romains, le mot religion tel que nous le connaissons n'existe pas. [...]
[...] On peut constater que la religion n'est pas le fait de certains hommes, mais de plusieurs et même des femmes. Et la pratique de la religion ne touche pas que les sanctuaires donc on peut constater que la religion grecque est omniprésente dans la vie de la communauté, mais aussi qu'elle rythme les journées de la communauté. La pratique de la religion dans le monde romain Les relations entre pouvoir et religions sont présentes dès les origines de Rome dans la mesure où d'après les légendes les civilisations latines et romaines ont des fondateurs de filiation divine. [...]
[...] L'exigence centrale est plutôt celle de l'orthopraxie c'est-à-dire l'exécution correcte des rites prescrits. C'est une religion dans laquelle les rites et les attitudes rituelles construisent et transmettent des représentations sur les divinités et l'ordre des choses. Il n'y a pas de dogmes, les individus jouissaient d'une entière liberté pour pense les dieux, la religion et le monde. Il y a ni enseignement, ni initiation, les devoirs religieux sont imposés à l'individu par la naissance, par l'adoption . Si l'on change de statut, on change de religion. [...]
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