L'étude de la place de la femme dans la Grèce antique ne peut être dissociée de l'évolution de la civilisation grecque, de la législation.
Le statut de la femme dans la Grèce antique nous est parvenu essentiellement par les textes anciens (comédies, tragédies, théâtres, discours d'orateurs, les poèmes homériques), et dans une moindre mesure par les représentations sur parois des vases.
[...] La femme avait également un rôle primordial dans la pratique des rites funéraires. C'est au sein de la cité que la religion fonctionnait comme facteur d'intégration à la communauté pour les femmes. En effet, elles avaient la possibilité d'exercer des fonctions religieuses. Ainsi, la prêtresse, à l'instar d'autres magistrats, est choisie parmi toutes les athéniennes et recevra pendant l'année où elle exerce sa fonction, un salaire de cinquante drachmes. Le rôle de reproduction de la femme est communément ancré dans les cités grecques. [...]
[...] La femme n'est toutefois pas responsable de ce mariage, c'est son kurios (tuteur), père ou frère qui conclut l'arrangement par lequel elle entre dans l'oikos de son époux. Le mariage ne désigne pas pour autant une institution sur laquelle reposait la reproduction de la société. Le mariage est l'équivalent d'un contrat passé entre deux familles, par lequel le père ou le tuteur de la jeune fille la remet au futur époux. La cité n'intervient pas dans cet engagement privé. La cohabitation est nécessaire pour que la jeune fille soit reconnue comme l'épouse légitime. [...]
[...] Cette femme avait violé les lois du mariage en ayant un amant. Elle a tué son mari à son retour de campagne. Elle fut tuée par son fils Oreste, lequel fut par la suite acquitté. Ce sui ressort de cette pièce c'est le rôle de la femme et sa place rester à la maison en attendant que les hommes reviennent du combat Dans les Trachiniennes de Sophocle, Déjanire tue malgré elle son époux en lui faisant revêtir la tunique teinte du sang du centaure Nessus, censée lui faire reconquérir son époux, lequel avait ramené de sa campagne précédente une esclave dont il était épris. [...]
[...] En tant qu'esclave, la femme était à la disposition de celui qui l'avait acheté. Parmi ces esclaves domestiques deux bénéficiaient d'un certain statut ou plutôt de plus de considération : il s'agit des intendantes et des nourrices. L'intendante est au-dessus des servantes, elle a été choisie parmi les autres servantes, de part ses qualités : Xénophon dans l'Economique défit l'intendante comme la servante la moins portée à la gourmandise, à la boisson, la moins portée à dormir, à rechercher les hommes, en outre [elle a . [...]
[...] Son mari pouvait la renvoyer, et selon certains auteurs, le mari était tenu de le faire sous peine d'être privé de ses droits civiques. La femme était par ailleurs exclue de toute participation aux cultes de la cité. Bien que le mariage repose sur la monogamie, le mari avait le droit d'introduire dans l'oikos des concubines (pallakai). L'union entre le mari et la pallakai est toujours révocable, leur relation ne relevait pas de l'adultère. La loi garantissait les enfants légitimes contre ceux qu'il pouvait avoir avec ses concubines. [...]
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