« persécution », vient du latin persecutio qui à l'origine ne signifie que « poursuite » mais devient très tôt, dans le langage chrétien, un terme dépréciatif, synonyme de poursuites injustes et cruelles.
Le terme « persécution » recouvre des réalités diverses : mesures de répression prises par des autorités compétentes, elles peuvent être temporelles ou permanentes, concerner un groupe donné ou simplement quelques membres d'un groupe, être assorties d'une interdiction absolue ou d'une tolérance relative. Il peut s'agir aussi d'oppositions qui ne se manifestent que dans des circonstances particulières et s'expriment alors par des violences incontrôlées, des mouvements populaires.
Ainsi, durant les quatre premiers siècles, il n'y a donc pas eu une politique constante et cohérente de persécution de la part de l'Empire, il y a eu des persécutions diverses, exercées pour des motifs variés par différents auteurs.
Les sources, pour l'essentiel, sont des sources chrétiennes dont l'intention première n'est évidemment pas de donner un récit objectif des événements.
A partir du Ier siècle, avec à la suite de la mort et de la résurrection de Jésus Christ, considéré alors comme le Messie ; les apôtres après avoir reçu l'Esprit Saint partent à travers tout l'Empire romain, prêcher « la bonne nouvelle » , les premières communautés se fondent alors. Le IVème siècle correspond à la fin des persécutions des chrétiens avec la reconnaissance légale du christianisme, en 313 par l'édit de Milan ; la religion chrétienne est enfin reconnue religion d'Etat en 394.
Comment se caractérisent les persécutions qui ont frappé les premiers chrétiens, durant les quatre premiers siècles de leur histoire ?
La non-uniformité des persécutions nous contraint à adopter un plan chronologique.
Les persécutions des deux premiers siècles correspondent d'avantages à des persécutions ponctuelles qui émanent de l'antichristianisme naissant de l'opinion publique et qui amenèrent les autorités impériales à la répression ; alors que les importantes mutations du IIIe siècles entraînent des persécutions générales émanant de la volonté du pouvoir impérial ; enfin au IVe siècle, la stabilité politique permet « la grande persécution » avant que le christianisme ne soit enfin reconnu religion d'Etat et que les persécutions s'achèvent.
[...] En effet, dans le peuple, l'hostilité est renforcée par des racontars injurieux auxquels, le plus souvent, les gens éclairés ne croyaient pas. Le plus horrible est un repas anthropophagique : l'initié au christianisme tue à coup de couteau un enfant caché sous un tas de farine ; les chrétiens mangent alors son corps et boivent son sang : vision aberrante du rite eucharistique, le partage du pain et du vin, corps et sang du Christ. Le culte chrétien avait lieu dans des maisons privées, la nuit du samedi au dimanche. [...]
[...] JC) : Tibère - (37 41 ap. JC) : Caligula - (41 54 ap. JC) : Claude - (54 68 ap. JC) : Néron Empereurs de la guerre civile : - (68 69 ap. JC) : Galba - : Othon, Vitellius Les Flaviens : - (69 79 ap. JC) : Vespasien - (79 81 ap. JC) : Titus - (81 - 96 ap. JC) : Domitien Les Antonins : - (96 - 98 ap. [...]
[...] Ceux qui accepteront de renier le christianisme et de sacrifier aux dieux seront relaxés ; ceux qui s'obstineront seront condamnés à mort. Cette lettre impériale est un rescrit soit une réponse élaborée dans le conseil du prince et faisant jurisprudence. Ce rescrit détermina l'attitude de l'autorité impériale à l'égard des chrétiens pendant près de 140 ans. Il manifeste bien du désir de ne pas ensanglanter l'Empire par une persécution systématique mais il ne faut pas néanmoins voir là une quelconque marque de bienveillance envers les chrétiens qui étaient en permanence à la merci des dénonciateurs, qui ne devaient pas manquer, vu l'hostilité croissante qu'ils rencontraient dans la population. [...]
[...] Septime Sévère ne manifeste pour les chrétiens ni hostilité violente ni faveur. Son fils et successeur Caracalla promulgue en 212, la célèbre constitution antonine qui accordait à tous les habitants libres de l'Empire la citoyenneté romaine. Par cette mesure, les membres des peuples de l'Empire restaient fidèles à leurs divinités, mais leur qualité de citoyens romains les oblige, en principe, à rendre également hommage aux dieux romains. Il s'agit d'une nouvelle menace pour les chrétiens, mais à long terme, car la procédure déterminée par Trajan n'a pas été modifiée et la persécution n'a connut aucune recrudescence, au contraire. [...]
[...] A partir du Ier siècle, avec à la suite de la mort et de la résurrection de Jésus Christ, considéré alors comme le Messie ; les apôtres après avoir reçu l'Esprit Saint partent à travers tout l'Empire romain, prêcher la bonne nouvelle les premières communautés se fondent alors. Le IVème siècle correspond à la fin des persécutions des chrétiens avec la reconnaissance légale du christianisme, en 313 par l'édit de Milan ; la religion chrétienne est enfin reconnue religion d'Etat en 394. Comment se caractérisent les persécutions qui ont frappé les premiers chrétiens, durant les quatre premiers siècles de leur histoire ? [...]
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