Panathénées, Athènes, ville d'Athènes, fête religieuse, Athéna, jeux sportifs
Pour vous parler des fêtes des Panathénées à Athènes, nous nous sommes appuyées sur plusieurs documents, donc nous avons 5 photographies de la frise venant du Parthénon et qui illustrent la procession de cette fête. La première illustre la procession des Ergastines, suivi de la représentation de citoyens à cheval, des métèques qui portent les offrandes à la déesse à l'honneur de cette fête, puis suivent les magistrats avec les animaux qu'ils vont sacrifier et enfin une illustration du péplos remis à la déesse par une jeune ergastine. Les deux autres documents utilisés sont deux textes. Le premier est une inscription qui date de 330 avant notre ère trouvée à Athènes, tirée du recueil des inscriptions grecques. Le second texte est le 13e chapitre du livre La vie des Hommes illustres de Plutarque, intitulé Vie de Périclès. Tous ces documents évoquent l'importance des Panathénées, fête qui se déroule à Athènes en général autour du 20e ou 30e jour du mois d'hécatombéon, ce qui équivaut aujourd'hui à la fin du mois de juillet, et qui est célébrée en l'honneur de la déesse poliade d'Athènes, à savoir Athéna. Ces fêtes religieuses auraient été fondées par le roi mythique d'Athènes Erichtonios, qui a donné son nom au bâtiment de l'Erichtéion sur l'Acropole, et appelées Panathénées par Thésée lors du synœcisme. Un dieu ou une déesse poliade est une divinité qui protège la cité, un peu comme les saints patrons des villes d'aujourd'hui. Cependant, alors que le culte des saints aujourd'hui n'existe plus que très rarement, les fêtes comme les Panathénées dans l'antiquité d'Athènes sont des fêtes extrêmement importantes, qui réunissent toute la cité et donnent lieu à de véritables célébrations qui s'étalent sur plusieurs jours.
[...] Elle a lieu tous les ans même si elle est plus somptueuse lors des Grandes Panathénées. La plus célèbre représentation de cette procession figure sur la frise du Parthénon, longue de 160 mètres, et qui compte 360 personnages, dont 143 cavaliers, et 220 animaux. L'ensemble, soigneusement composé, nous montre sur la partie occidentale les préparatifs du défilé, lequel est représenté sur les parties nord et sud, tandis que l'assemblée des dieux se tient sur la dernière partie. La procession qui traversait la ville réunissait tous les habitants de la cité. [...]
[...] Lors des Grandes Panathénées on procède à une hécatombe, c'est-à-dire au sacrifice de 100 bœufs. A la suite du sacrifice les viandes sont distribuées au peuple athénien, chaque dème recevant part proportionnelle au nombre de ses représentants comme cela est expliqué des lignes 6 à 11 qu'après avoir fait ce sacrifice à Athéna Polis et à Athéna Nikè, ils distribueront au peuple athénien dans le quartier du Céramique, les chairs de tous les bœufs en répartissant les portions entre les différents dèmes d'après le nombre de citoyens que chaque dème aura délégués à la procession Un festin a ensuite lieu qui clôture ce festival. [...]
[...] Il abrite en son centre la statue chryséléphantine de la déesse Athéna. Chryséléphantine vient du grec chrysós, signifiant or et elephántinos, signifiant ivoire On comprend alors pourquoi la procession aboutit devant le Parthénon, puisqu'il abrite, entre autre, une statue d'une valeur inestimable et haute d'environ 12 mètres de la déesse à laquelle les Athéniens dédient cette fête. Malheureusement, cette statue a été détruite, comme le reste du bâtiment qui est aujourd'hui très endommagé. Cependant, on peut encore distinguer l'ossature architecturale grâce aux colonnes et une partie de la frise et des frontons qui ornent les façades ont put être conservés. [...]
[...] Nous verrons dans une première partie le lieu où se déroulent ces Panathénées, c'est-à-dire Athènes, puis nous étudierons le déroulement de cette fête dédiée à Athéna, pour terminer avec l'analyse du caractère culturel de ces réjouissances. I. Un Lieu : Athènes 1. La procession sacrée L'organisation de la procession des Panathénées est déterminée par les démarques, les chefs des dèmes (association des mots demos et de arque, le pouvoir). Elle suit un parcours bien précis tous les ans. Elle débute hors de la ville, entre par la porte du Dipylon, près de la porte de Céramique à côté du cimetière, pour entrer dans la ville sous les acclamations. [...]
[...] Les Ergastines, sont des jeunes filles choisies dans les différentes tribus, leur nombre varie entre 7 et 11 par tribu. Elles travaillent sur l'Acropole certainement en suivant un roulement calqué sur le modèle du calendrier civique puisqu'elles sont nombreuses. La plaque des Ergastines, exposée au Louvre, met en scène une procession d'hommes, probablement des magistrats et de jeunes filles, les Ergastines. Elle appartient à la scène finale de la remise du Péplos qui elle est représentée sur gravure 5. C'est le point d'orgue de cette fête. [...]
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