Les Jeux olympiques, créés en 776 av. J.-C. illustrent l'unité des valeurs grecques dans une même institution, ils deviennent une partie de la vie religieuse de la Cité. Les jeux étaient sacrés dans la vie des Grecs si bien que les quatre jeux panhélleniques avaient lieux tous les quatre ans au même endroit, mais jamais en même temps.
C'est cette date que l'on retient comme naissance des Jeux olympiques, car elle célèbre la victoire de Pélops, athlète grec, face à Oenomaos, roi de Pise, dans un combat de chars. Pélops est un homme qui ne deviendra un athlète que dans le but d'épouser la femme qu'il aime, prix du gagnant du concours organisé par le père de celle-ci, Oenomaos. Pélops recevra l'aide de Zeus et obtiendra son dû.
À la suite de cela sont nés les Jeux olympiques; il faut néanmoins savoir que leur origine fait l'objet de nombreuses hypothèses se fondant sur des mythes différents. Quelle a été la portée de l'histoire de Pélops ? Comment les jeux se sont-ils déroulés après cet événement ?
[...] Cependant la tradition et l'histoire ont permis à ces concours de traverser le temps et d'être revisités par une société contemporaine qui pratique les Jeux Olympiques depuis 1896 et dont l'ouverture s'effectue par l'allumage d'une flamme, comme un héritage de l'antiquité et la perpétuité d'une tradition vieille de dizaines de siècles. Bibliographie ANDRIEU, Les Jeux Olympiques: un mythe moderne, Paris CARBONNIERES, Olympie: la victoire pour les dieux, Paris, CNRS INIZAN, Histoire des Jeux Olympiques, Paris, Hachette VANOYEKE, La naissance des Jeux Olympiques et le sport dans l'antiquité, Paris, Belles lettres VANOYEKE.V, L'origine des sports olympiques: dés les chinois et les égyptiens, Monaco, Editions du rocher, 2008. [...]
[...] Les athlètes étaient soumis à des conditions difficiles lors de ces entrainements, on sait par exemple que pour améliorer leur saut, les athlètes portaient dans chaque main une masse. Les esclaves et les femmes ne pouvaient y participer, ces dernières ne pouvant même pas y assister sinon elles étaient jetées du haut d'un rocher. Pausanias a d'ailleurs une anecdote à ce sujet, il raconte comment la mère d'un athlète s'introduisit, déguisée, pour voir gagner son fils. Exception était faite aux prêtresses qui pouvaient assister aux Jeux. [...]
[...] C'est là que se trouvait l'autel dédié à Cronos, sur le mont Cronion, dans un Bois Sacré nommé l'Altis, où personne ne peut entrer armé et où se trouve la statue de Zeus. L'Altis était le lieu sacré d'Olympie, entouré d'un mur d'enceinte, où l'on déposait les offrandes faites aux dieux avant et après les jeux. Au-delà de ce mur se trouvait un espace dit profane, qui désignait à la fois les lieux d'entrainement et les lieux où avaient lieu les Jeux Olympiques. Au moment des jeux, le site accueillait environ personnes (athlètes, spectateurs et marchands). III- Les jeux olympiques Les différentes épreuves Les épreuves étaient réparties en catégories: -Les courses. [...]
[...] Selon Ovide, poète latin de l'époque romaine, Pélops fut tué par son père, Tantale qui l'avait découpé en morceau et servit aux Dieux, ceux-ci ayant vu la supercherie ne l'on pas mangé mise à part Déméter qui mangea une épaule de Pélops. Pélops fut alors ramené à la vie par les dieux qui remplacèrent son épaule par une épaule en ivoire. Zeus le prit alors à ses services et fit de lui son échanson, c'est-à-dire que Pélops était chargé de servir à boire au dieu. Pélops descendait parfois sur terre pour nourrir son père d'ambroisie et de nectar, il y rencontra Hippodamie dont il tomba amoureux. [...]
[...] Cette cérémonie démarre le déroulement des Jeux et a toujours lieu dans le temple de la divinité concernée. Il s'agit donc de concours religieux car c'est par cela que débutent les jeux et c'est également par un aspect religieux qu'ils se terminent, car c'est également dans le temple de la divinité que finissent les jeux, par d'autres sacrifices remerciant les dieux. Notons également que le vainqueur est couronné dans le temple comme pour légitimer sa victoire et dire qu'elle était la volonté du Dieu. [...]
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