Aristote disait que « l'homme est un animal politique à un plus haut degré que l'abeille » dans La Politique et dans cet ouvrage, l'auteur explique que si nous avons la raison et la parole, c'est pour pouvoir vivre en société et choisir nos propres lois. Pour Aristote, pour devenir pleinement humain, il faut évoluer dans une situation politique.
La culture n'émerge qu'à partir du moment où on vit en commun : il faut être éduqué et donner la culture à l'enfant. Or, cette vie en société est forcément conflictuelle : c'est « insociable sociabilité de l'homme » que décrit Kant dans Idées d'une histoire universelle. Ces conflits naissent des passions qui naissent de la vie en société : passions, jalousie, recherche d'une reconnaissance.
[...] Hobbes décrit de pacte social comme la construction d'un pacte entre l'Etat et la société qui permet de protéger les individus. Cependant, le pacte social de Hobbes conçoit que tous les membres du contrat vont se déposséder de leur force au profit d'un seul homme et instaurer ainsi une monarchie. Hobbes explique que si ce n'est pas un seul homme qui dirige la société, on aboutit à une anarchie. Chez Rousseau, il y a deux états de natures : l'état où l'homme est un animal stupide et borné puis un état où l'homme se civilise, notamment par l'agriculture. [...]
[...] Quels sont les rôles de l'Etat ? a. L'Etat de nature Un fondement, c'est ce qui justifie : quand on cherche le fondement de l'Etat, on cherche à savoir ce qui le justifie ; cela ne correspond aux causes, qui, dans l'histoire, ont causé l'Etat. On ne cherche pas à connaitre les origines de l'Etat. L'état de nature, c'est la condition des hommes sans Etat, sans politique et sans lois (et chez Rousseau sans culture). Thomas Hobbes décrit cet état de nature en expliquant dans Léviathan que c'est une situation misérable, car les hommes sont engagés dans une guerre de chacun contre chacun. [...]
[...] Le contrat social chez Rousseau Chez Rousseau, la solution passe par un contrat assez particulier : c'est un contrat qui a lieu entre tous les membres de la société, et non un contrat entre un roi et un peuple (Hobbes). Or, Rousseau suppose que ce contrat n'a pas été encore passé. Cette idée du contrat se développe dans le courant du contractualise (Locke, Spinoza, Montesquieu). Pour Rousseau, l'essentiel problème du contrat social est d'obtenir une société où la sécurité et la liberté cohabitent. Pour Hobbes, la sécurité se gagne en contrepartie de la liberté (le pouvoir confié à un monarque). [...]
[...] Ainsi, Rousseau va chercher à construire un contrat social où l'on gagne sa sécurité sans perdre sa liberté. Tout homme nait libre, mais partout il est dans les fers [ ] ; on vit en sécurité au fond des cachots : tel est le constat que fait Rousseau : il n'y a pas de différence effective entre un prisonnier et un sujet d'une monarchie absolue. Cependant, Rousseau explique bien que le pacte Social doit être une base pour recréer un Contrat Social, et non un constat de ce qui s'est fait ; Rousseau explique ce qui s'est réellement passé dans le Second Discours : il soutient que l'ancien Contrat Social reposait sur la protection des plus riches. [...]
[...] L'ensemble des associés est un peuple. La souveraineté ou le pouvoir souverain est le pouvoir ou la puissance qu'aucun autre pouvoir ne peut soumettre et un des tout premiers juristes, Jean Bodin, définit la souveraineté comme la puissance absolue et perpétuelle d'une République [la république en tant qu'Etat] Chez Rousseau, ce pouvoir souverain, tout absolu, tout sacré, tout inviolable qu'il est ne passe et ne peut passer les bornes des conventions générales : cela montre bien que tout doit passer par la loi et que l'arbitraire est à bannir. [...]
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