« La démocratie c'est l'égalité des droits, mais la République, c'est l'égalité des chances » (Jacques Chirac). Fréquemment on mélange les termes de République et de Démocratie, qui ont pourtant une signification différente. C'est aussi leur histoire qui fonde leur différence. Au sens étymologique, les deux termes ont peu le même sens à peu de choses près.
Démocratie vient du grec démos qui signifie le peuple et de kratia qui a pour signification gouverner. La démocratie est donc un régime politique où le pouvoir est détenu par le peuple. Au cours de l'Antiquité, Athènes a vu naître la Démocratie. C'est Clisthène, au pouvoir en 508 avant JC, qui est considéré comme le père de la démocratie athénienne. La Cité athénienne du Ve siècle avant J.-C. est donc un modèle démocratique.
Les affaires de la cité, l'organisation de la vie en société, doivent donc être du ressort de chaque citoyen. C'est l'affaire de tous. Rome fut une Cité républicaine. Si les termes de République et de Démocratie sont proches, ils ne sont pas forcément identiques. Ainsi, une République n'est pas toujours une démocratie, et réciproquement une démocratie n'est pas obligatoirement une République. Ainsi, le régime chinois a pour nom « République populaire de Chine », mais il s'agit d'une dictature. De même, le Royaume-Uni est une monarchie, tout en étant une démocratie.
[...] Il nomme un maître de cavalerie librement révocable et chargé de l'assister. B. Le statut des magistrats régi par des principes similaires à Rome et à Athènes Les principes régissant le statut des magistrats dans la démocratie athénienne. Les magistrats ont essentiellement un rôle d'exécution et d'application des décisions. Diverses dispositions visent à les empêcher d'acquérir une influence personnelle susceptible de mettre en péril la démocratie : - les règles de l'annualité des charges et de la non-rééligibilité à la même fonction (avec une exception notable pour les stratèges), - le principe de la collégialité (sauf cas d'impossibilité), en vertu duquel chaque fonction est en réalité exercée tant au moment de leur entrée en fonction qu'après l'exercice de leur charge. [...]
[...] L'organisation des pouvoirs dans la République romaine et la Cité athénienne du Ve siècle avant J.-C. La démocratie c'est l'égalité des droits, mais la République, c'est l'égalité des chances (Jacques Chirac). Fréquemment on mélange les termes de République et de Démocratie, qui ont pourtant une signification différente. C'est aussi leur histoire qui fonde leur différence. Au sens étymologique, les deux termes ont peu le même sens à peu de choses près. Démocratie vient du grec démos qui signifie le peuple et de kratia qui a pour signification gouverner. [...]
[...] Les principes régissant le statut des magistrats dans la République romaine. - Ils sont élus dans la plupart des cas (à l'exception du dictateur, de l'interroi, et du maître de cavalerie). Mais l'élection est étroitement contrôlée par le consul, qui agrée les candidats et supervise l'élection au sein des différents comices, peut reconduire une opération de vote si le peuple a mal voté, et enfin, proclame le nouveau consul. C'est pourquoi l'élu n'est pas considéré comme un représentant du peuple et ne tire pas sa puissance et son pouvoir de l'élection. [...]
[...] Le tribun, chef de la plèbe, peut convoquer l'assemblée des plébéiens et présider à l'adoption de plébiscites. Dans la cité, il n'a pas de pouvoir positif : il ne peut pas convoquer les assemblées des citoyens. Mais il dispose d'une attribution négative : un droit de veto général à l'égard de toute décision prise par un magistrat de la cité. De plus, sa personne est sacro- sainte et il peut condamner à mort tout individu, même magistrat, qui aurait intenté à sa personne. [...]
[...] et la République Romaine mais que le statut des magistrats est régi par des principes similaires A. Des magistratures différentes à Rome et à Athènes Les diverses magistratures dans la démocratie athénienne. Les magistrats majeurs de la cité sont les archontes, dont le système de désignation est complexe. Dans un premier temps, dix candidats sont élus dans chaque tribu, parmi les citoyens pentacosiomédimnes. Parmi eux, un tirage au sort désigne les neuf archontes. Ces archontes sont en charge pendant un an et rejoignent ensuite l'Aréopage. [...]
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