Rome antique, César, Octave, Auguste, ascension au pouvoir, Triumvirat, Decimus Brutus, Marc Antoine, Lépide, Octavie, Cassius, Sicile, Afrique, Orient, troupes de Pompée, Empire romain, Sosius, Domitius, création du principat, république romaine
Octave, devenu Auguste, est l'homme qui a transformé la République romaine en un gouvernement monarchique, près de cinq siècles après la fuite du dernier roi de Rome, Tarquin le Superbe. Lorsqu'à la suite de la mort de César, en 44, Octave rentre dans la compétition politique, Rome est traversée par une crise institutionnelle aiguë qui dure depuis près d'un siècle. Les ambitions et les pouvoirs extraordinaires des imperatores tels que Sylla, Pompée et César ont déjà fragilisé les institutions du res publica.
[...] Cicéron en est d'ailleurs victime, car il a écrit des pamphlets sur Marc Antoine. À la première ligne du texte, on nous parle de « Brutus et Cassius abattus », en effet, l'alliance de Marc Antoine, Lépide et Octave est aussi motivée par la volonté de venger César, Marc Antoine et Octave partent en Orient pour faire la guerre contre les tyrannicides. Il les traque et les bat après plusieurs batailles en Macédoine à la bataille de Philippes. Les deux conjurés se donnent la mort. [...]
[...] Nous suivrons donc le texte, en montrant d'abord comment Octave est parvenu à s'imposer seul à la tête du pouvoir. Nous verrons ensuite quels furent les moyens déployés pour s'y maintenir et comment il est parvenu à devenir un monarque à la tête d'une république. Enfin, nous verrons, toujours en suivant Tacite, comment il a brisé toute forme d'opposition et étendu son pouvoir à l'ensemble de l'Empire romain. L'ascension au pouvoir Sous la protection de César À la ligne on nous évoque que Octave est « le fils adoptif de César ». [...]
[...] C'est là tout le paradoxe de son règne. La subtilité repose sur la manière dont il présente son action : il ne commet jamais l'imprudence d'apparaître en monarque. Au contraire, il se présente comme le restaurateur de la paix et du res publica. Pour maintenir cette fiction républicaine, il donne l'illusion de respecter le cadre institutionnel tout en veillant à conserver la première place. Dans ses annales, Tacite nous donne un exemple de l'habileté politique d'Octave. À la ligne il indique qu'Octave abdique le titre de triumvir et arbore celui de consul. [...]
[...] Il réussit à s'imposer en affirmant sa place comme le restaurateur de la république tout en gardant son pouvoir « temporaire » sur les institutions. Il s'illustre donc par ses habiletés politiques. En outre la paix qu'il installe durant son règne fait de lui un princeps aimé de ses contemporains. Toutes ces réformes instaurées par Auguste font de l'empire géographique de Rome un empire politique qui devient péren par ses actions. Auguste est donc devenu le premier empereur romain le 16 janvier 27 av J.C jusqu'à sa mort le 19 août 14 av J.C. [...]
[...] Octave est donc, par sa mère, le petit neveu de César. À 12 ans, on sait qu'il prononce l'éloge funèbre de sa grand-mère et sœur de César, femme qui était chargée de l'élever : Julia, l'éloge lui valut de nombreux commentaires admiratifs, car à seulement 12 ans il était déjà un très bon orateur et n'avait pas de mal à s'exprimer en public. Cette éducation faite par la sœur de César permit d'après Frédéric Hurlet « d'entrer dans le cercle de la famille Iulia » et de faire de nombreuse rencontre politique. [...]
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