Octave, restauration de la république, pouvoir monarchique, Auguste, Agrippa, Drusus l'Ancien, Caius César, Tibère, régime impérial, collègues du prince, potestas, auctoritas, Rome, Grèce, Suétone, avènement du principat
Comment Octave qui se présentait comme un restaurateur de la République a-t-il mis en place un régime construit autour du pouvoir d'un seul homme, et donc, comment a-t-il réussi à justifier son pouvoir monarchique ?
Pour comprendre cela, on va étudier les Res Gestae Divi Augusti. Quand on parle d'Octave, on parle de la période avant qu'il soit empereur, c'est-à-dire avant 27. Et après 27, on parle d'Auguste. Ces Res Gestae Divi Augusti sont publiées après la mort d'Auguste. On fait porter dans la Curie quatre rouleaux qui forment un testament. C'est Suétone qui va rapporter cela.
[...] Comment Octave, qui se présentait comme un restaurateur de la République, a-t-il réussi à justifier son pouvoir monarchique ? Comment Octave qui se présentait comme un restaurateur de la République il mis en place un régime construit autour du pouvoir d'un seul homme, et donc, comment a-t-il réussi à justifier son pouvoir monarchique ? D'Octave à Auguste : l'avènement du Principat La gradation des honneurs Pour comprendre cela, on va étudier les Res Gestae Divi Augusti. Quand on parle d'Octave, on parle de la période avant qu'il soit empereur, c'est-à- dire avant 27. [...]
[...] C'est la loi qui fait qu'un homme peut être divinisé. À partir du moment où on est divinisé, on oublie la date de sa mort et on le considère comme éternel et divin. Il y a juste une nuance à apporter : le divus Augustus, c'est-à-dire que c'est un homme devenu dieu, à ne pas confondre avec deus, les dieux. On peut donc rapprocher le divus Augustu à un héros. Par la suite, Auguste est divinisé et Tibère devient empereur. Cela a permis la pérennisation d'un empire. [...]
[...] On ne pouvait pas remettre en doute cette importance d'une famille mythique, voire divine. Il avait cette importance et en même temps, il a mené les actions que l'on connaît. Auguste va créer la même chose. Il est le fils du divin Jules (il a divinisé son père). Cela lui crée une ascendance divine, elle est des plus importantes. En 27, le Sénat lui reconnaît ses bienfaits pour la communauté (couronne, bouclier). Il a ses deux points encore plus développés que César. Il va rendre cela quasi institutionnel. [...]
[...] Outre les honneurs, Auguste va obtenir le gouvernement des Gaules, de l'Espagne et de la Syrie et le partage des provinces avec le Sénat va amener à deux types de provinces, les provinces impériales et les provinces sénatoriales. Ce partage entre le Sénat et un seul homme marque le pouvoir fort d'Auguste. Mais en 23 avant notre ère, une crise éclata dans l'élite sénatoriale, car Auguste est en permanence à la tête du Consulat. Depuis 30, Auguste prenait chaque année le Consulat et suite à une maladie, il y a un complot contre Auguste et il dut abdiquer de son 11e consulat et il dut rendre son pouvoir. [...]
[...] Cette auctoritas lui permettrait d'éviter les affrontements discrets. La parole du prince aurait toujours une puissance supérieure que celle des autres. C'est en ce sens qu'on parle du premier à parler au Sénat, on écoute davantage le premier qui parle. Cela a une notion d'autorité de la parole, de la pensée. Il suit le jeu des institutions, mais il avait accumulé des pouvoirs qui ne permettaient pas aux autres citoyens de faire face. Il obtenait ce qu'il voulait sans exiger. [...]
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