Exposé ayant pour sujet les objets issus de l'artisanat du cuir à la période Gallo-Romaine. Cet exposé est structurée en trois parties : I- Le cuir dans la vie quotidienne (habillement-chaussures-articles d'ameublement) / II- Le cuir comme moyen de transport (transport et stockage des liquides-les protections en cuir-la navigation) / III- Le cuir dans l'équipement militaire (l'équipement du soldat-les tentes-les chevaux).
[...] Leur aspect soigné et sa forme conduisent à l'hypothèse qu'elles servaient au transport de documents tels que les tablettes, parchemins et papyrus. Besaces et sacs de transport La besace (pera), sac de transport muni dune lanière de suspension, est connue dans des gisements du début de l'Empire. Les bas-reliefs de la colonne Trajane montrent des sacs de transport de l'armée dont la conception est plus élaborée. Des renforts sont cousus sur les bords du sac pour améliorer sa résistance et des coutures en diagonale assurent une meilleure cohésion de l'ensemble. [...]
[...] Afin de limiter l'usure des liens en fibres végétales ou en poils de petits ruminants, on protégeait les endroits exposés aux frottements par des fourreaux de cuir, en forme de tube, taillés dans de la peau épaisse mm) Assemblés par une couture grossière Les fourreaux ou étuis de couteaux ou de lames sont le plus souvent formés d'une pièce de cuir pliée en deux et fermée par une couture à 20 cm de longueur à 6 cm de largeur Les bourses Les romains utilisaient deux termes pour désigner les bourses : - crumena : petit sac de cuir destiné à contenir de la monnaie ou des objets, souvent réalisées dans des cuirs tannés à l'alun, très souples, de couleur crème alun : traitement de la peau pour cuirs plus souples, teintes claires, plus facile pour teinture - marsupium : même usage mais taille plus grande, deux pièces de cuir fermées par un lacet, se portait parfois autour du cou Pour la plupart, elles étaient confectionnées dans des pièces rectangulaires ou carrées, pliées en deux et resserrées par un lien sur le bord supérieur afin de former un petit sac de forme ronde. D'autres de formes triangulaires, présentent souvent une recherche d'effets décoratifs dans la couture des éléments : par exemple, un galon sur les côtés formant un volant. [...]
[...] Dans les gisements archéologiques, les vêtements de cuir sont souvent usés et fragmentés, ce qui rend leur identification incertaine. Les bonnets : le pileus Les bonnets en peau de bêtes existent probablement depuis l'époque préhistorique Le pileus : un bonnet conique formé d'éléments triangulaires dont les deux plus longs côtés étaient cousus et dont les pointes étaient rassemblées au sommet, en calotte (montage le plus simple à exécuter). La forme reste inchangée jusqu'au haut Moyen Age. Aucune indication sur utilisation Les tuniques On trouve rarement ce type de vêtement dans les gisements d'époque romaine et, lorsque cela arrive, la pièce est fragmentée. [...]
[...] III- Le cuir dans l'équipement militaire Protections de boucliers, cuirasses, ceinturons, fourreaux, tentes, etc., l'armée faisait une grande consommation de cuir. Ces besoins énormes pouvaient entraîner des réquisitions de troupeaux dans les provinces. Légions accompagnées par des corroyeurs et il arrivait que des ateliers de tannage soient installés aux abords des camps militaires ex : Vindolanda L'équipement du soldat Le cuir entrait dans la confection de plusieurs pièces d'habillement militaire : cuirasse, ceinture, baudrier pour suspendre le glaive, garniture intérieure du casque souvent ornés de décorations métalliques. [...]
[...] (enduites de poix c'est- à-dire un mélange mou et agglutinant, à base de résines et de goudrons végétaux) - outres d'une seule pièce (technique de fabrication appelée déshabillage en fourreau - outres façonnées (plusieurs pièces de cuir assemblées par des coutures à joint étanche) munies d'attaches de transports en cuir recouvrant un anneau en vannerie Utilisation de rustines pour boucher les trous naturels ou les perforations liées à l'usure. Le transport par terre de grandes quantités de liquide se faisait également dans d'énormes outres, les cullei, confectionnées en cousant des peaux entières de bovins (environ 526 litres). Lorsque ces cullei étaient placés sur des chariots, il s'agissait alors de véritables chariots-citernes. Ex : Une peinture perdue de Pompéi montre comment on les vidait : on y adaptait un tuyau de cuir permettant le transvasement facile et rapide du vin dans des amphores. [...]
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