Nécropole de Saqqarah, localisation, organisation, chronologie, Nil, agriculture par irrigation, Héliopolis, Memphis, Caire, Ancien Empire, complexes funéraires de Djoser, Imothep, complexe funéraire de Sekhem-khet
L'exposé portera sur la nécropole de Saqqarah que nous aborderons en deux parties. Nous commencerons par la localisation du site, en passant la zone géographique de la nécropole, son organisation et la chronologie du site avant de terminer par les différents complexes du site. La nécropole est située à moins de 30 km du Caire et s'étend sur près de 7 km sur la rive gauche du Nil et est très proche de Gizeh, Memphis et Héliopolis. La situation est parfaite puisque des blocs de pierre pouvaient arriver par le Nil, mais aussi puisque ce dernier permet aux ouvriers de s'y installer. Le Nil permet l'agriculture par l'irrigation, la pêche, mais aussi la chasse.
[...] Climat de la zone La région de Saqqarah connaît un climat dit désertique. C'est-à-dire qu'il fait très chaud et qu'il pleut que très rarement. Il y a en général des précipitations de 16 mm dans cette région. B. Organisation de la nécropole Localisation des bâtiments On peut séparer la nécropole en deux parties : Saqqarah Nord et Saqqarah Sud. La partie nord de Saqqarah comprend le complexe funéraire de Djoser, celui de Sekhemkhet, le complexe d'Ounas ou d'Ouserkaf ou encore le temple des animaux sacrés. [...]
[...] Le fait que le roi Djoser qui a régné sur une Égypte prospère économiquement lui a permis d'être un pionnier avec son architecte Imothep, car c'est avec eux que le premier complexe funéraire réunissant le corps du roi et les grandes enceintes funéraires destinées à son culte sont nés, car avant ces deux éléments étaient distincts. Mais c'est surtout que la première pyramide à degrés va voir le monde à Saqqarah avec la nouvelle pensée religieuse qui permette au roi de rejoindre le monde des cieux pour atteindre le royaume des dieux. Elle marque une rupture architecturale et donnera l'élan à la construction d'édifices de pierre monumentale comme les pyramides à face lisse de Gizeh. [...]
[...] Le résultat final est la somme de nombreuses transformations et évolutions intellectuelles. Je m'explique quand je parle d'innovation intellectuelle, je parle de la pensée religieuse qui évolue et qui voudrait que le roi puisse atteindre le monde des dieux par les cieux d'où la forme en escaliers. Les égyptologues nomment ces étapes de constructions M1, M2, M3 et P1, P1' et P2. En vulgarisant beaucoup, on peut tout simplement dire qu'ils ont empilé des mastabas pour en faire une pyramide. [...]
[...] Les différents édifices et complexes de Saqqarah A. Les complexes funéraires Cette un ensemble d'édifices à vocation funéraires, d'ailleurs on les appelle aussi complexe pyramidal, car la pyramide en devient l'élément central à cause de la pensée religieuse qui évolue et qui place le défunt roi en hauteur vers les cieux - Les complexes funéraires de Djoser (IIIe Dynastie) D'une superficie de 15ha de la forme d'un rectangle de 544 m sur 277 m. Il se développe sur un axe Nord – Sud avec un accès unique sur le côté sud – est. [...]
[...] Pour les anciens Égyptiens, le taureau Apis renfermait la manifestation divine du dieu Ptah, puis par la suite d'Osiris. Le taureau Apis était donc le réceptacle choisi sur terre par l'âme de Ptah pour venir s'incarner sur terre. Le serapeum a été découvert par AUGUSTE MARIETTE en 1851, il aurait été inspiré et guidé par les écrits du géographe grec Strabon qui a vécu de 57 av JC à 25 ap JC. Vingt-quatre sarcophages y sont présents et ils peuvent peser jusqu'à 70 tonnes - Le dromos des sphinx et des statues Il y a dromos qui mène à l'entrée du Serapeum qui est orné de sphinx et statues de philosophe et poète grec. [...]
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