L'histoire mouvementée de Ravenne: Ravenne devient capitale, le défi de l'arianisme, la fin de l'âge d'or ravennate. Une architecture ouverte à plusieurs influences: un style architectural encore classique. Les mosaïques ravennate, un art abouti: l'emploi de techniques nouvelles, un art dogmatique qui exalte le Sauveur, l'évolution des thèmes et des styles
[...] Mais le mosaïste ravennate ne cherchait pas imiter les effets du peintre. Sachant que son art s'appréciait d'un coup d'œil d'ensemble, il recherchait davantage l'harmonie générale que la finesse dans le détail. Technique de luxe, la mosaïque devenait une parure fastueuse pour les lieux de culte Un art dogmatique qui exalte le Sauveur : L'art de Ravenne n'est pas né à Ravenne. Il a conflué vers cette cité de l'Adriatique que son site et les circonstances de l'Histoire ont promue au rang de capitale. [...]
[...] Les tribus germaniques, Wisigoths, Burgondes et Ostrogoths, reçurent de leurs évangélisateurs un christianisme où subsistait souvent des restes d'arianisme. Clovis s'imposa en Gaule en embrassant le parti des évêques orthodoxes. Théodoric, qui avait passé sa jeunesse à la cour de Byzance et admirait sans réserve la culture gréco- latine, avait aussi en charge une tribu, petite mais conquérante, qui jusque-là n'avait obtenu que quelques portions de l'Empire. L'empereur Zénon demanda à Théodoric de libérer l'Italie d'Odoacre et de ses Hérules. La bataille eut lieu près de Vérone, en 489. [...]
[...] -La lunette du mur du fond, ornée d'une scène évoquant le martyre de saint Laurent, lequel marche au supplice d'un pas assuré (à gauche, une armoire contenant les quatre Evangiles). Le Christ, représenté en Bon Pasteur, figure sur la lunette qui domine la porte d'entrée. -Nous pouvons pour compléter observer les détails d'une des lunettes enjolivant le fond des ailes du mausolée. Elle porte une décoration basée sur des motifs d'inspiration exclusivement naturaliste, se déployant avec rythme et harmonie sur une surface semi-circulaire. [...]
[...] L'histoire mouvementée de Ravenne : Les fastes de la Ravenne paléochrétienne et byzantine s'articulent autour de trois grandes périodes. La première s'étend de 402, année qui vit le déplacement de la cour d'Honorius à Ravenne, à 476, date à laquelle Odoacre déposa le dernier empereur romain d'Occident, Romulus Augustule. La seconde s'achève en 526, elle est marquée par la grave crise arienne et la prééminence en Italie de Théodoric, roi des Ostrogoths. Suit l'époque de l'exarchat byzantin : jusqu'en 751, la région de Ravenne est en effet placée sous la domination de Byzance ; cette annexion à l'Empire d'Orient est en grande partie liée aux succès militaires de Justinien et de ses généraux Ravenne devient capitale : A sa mort, en 395, Théodore avait partagé l'Empire entre ses deux fils : à Arcadius, dix-huit ans, revenait l'Orient ; à Honorius, dix ans, revenait l'Occident. [...]
[...] Quand Bélisaire y débarqua en 536, son armée était constituée de plusieurs peuples barbares. La lutte resta longtemps hasardeuse. Certes, les Byzantins firent une entrée triomphale dans Rome et poursuivirent le roi Vitigès jusque dans Ravenne, où la trahison le livra à ses ennemis (540). Mais le successeur de Vitigès (541-552), se révéla comme un meneur redoutable. Il reprit Rome et chassa les Byzantins de presque toute la péninsule. Il ne leur restait plus que Ravenne, lorsque Narsès, homme de confiance de Justinien, débarqua en Italie avec des renforts. [...]
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