mort, Gaule, Narbonnaise
Les recherches sur les pratiques funéraires dans les régions méditerranéennes de la Gaule bénéficient ces dernières années d'une documentation abondante liées au développement de l'archéologie préventive qui a pour vocation de préserver et d'étudier les éléments significatifs du patrimoine archéologique menacés par les travaux d'aménagements.
Cependant, l'étude des rites et monuments funéraires chez les Gallo-Romains présentent une certaine complexité. Ils diffèrent en effet suivant les siècles et les régions de la Gaule, parce qu'ils sont très liés aux changements politiques et sociaux subies par chaque région ou cité.
La vie d'un homme était associée à celle d'un esprit divin. Un génie l'animait dés la naissance. Un autel près du foyer était dédié à ce génie c'est-à-dire à l'homme lui même en tant que demi-dieu. Ainsi, en sa qualité de divinité le mort recevait un tombeau qui ressemblait à un temple ou à un autel.
On peut alors se demander :
En quoi cette conception de la vie, attribue t-elle une place notable à la mort en Gaule Narbonnaise?
[...] Sur l'un des étages est présent les images du ou des défunts, les parois sont ornées de figures en bas-relief. Le mieux conservé de ces mausolées en Gaule Narbonnaise se trouve à Saint-Remy en Provence qui est la tombe d'un ancien officier contemporain d'Auguste. Il représente la grandeur de l'architecture funéraire de la Gaule. La tour est une variété de mausolée plus nue et massive, sans abus de statues, sans bas-reliefs ni colonnades à jour et sans effort dans la sculpture et l'architecture. [...]
[...] Un génie l'animait dés la naissance. Un autel près du foyer était dédié à ce génie c'est-à-dire à l'homme lui même en tant que demi-dieu. Ainsi, en sa qualité de divinité le mort recevait un tombeau qui ressemblait à un temple ou à un autel. On peut alors se demander : En quoi cette conception de la vie, attribue t-elle une place notable à la mort en Gaule Narbonnaise? Dans un premier temps, il est nécessaire d'analyser la conception de la mort, pour ensuite pouvoir expliquer les différentes pratiques funéraires et enfin exposer les multiples types d'architectures et espaces funéraires existants à l'époque. [...]
[...] C'est pourquoi l'inscriptiondis manibus, abrégée en D,M est aussi souvent inscrite sur les monument funéraires. Il s'agit là d'une sorte de dédicace aux dieux. A lafin de la République, le rite le plus pratiqué à Rome est l'incinération. Après les cérémonies préliminaires de l'adieu, de la toilette, de l'exposition et du cortège funéraire, le mort est placé sur un bûcher. Les restes sont déposés dans une urne cinéraire de terre cuite, de plomb ou de pierre qui est placée dans le tombeau et qui est accompagnée de l'offrande funéraire composée de vases, de coupes, d'assiettes contenant le nécessaire à la survie du mort, d'objets familiers et d'une pièce de monnaie pourle passage du Styx. [...]
[...] Et ceci est le résultat d'une évolution culturelle majeure. Ceci dit hormis les armes peu de mobilier peuvent attester de la fonction du mort. Au niveau des sépultures d'enfantsla quantité d'objets constituant le mobilier funéraire infantile est très variable d'une sépulture à une autre (assez faible voire nulle). Une majorité de recherches ont justifié ce manque d'objets par l'absence de statut, au sens civique du terme. Il y a cependant une remise en question de cette affirmation grâce à la découverte récente d'autres sépultures, qui elles sont garnies d'objets en céramique, verrerie, objets en fer ou alliage cuivreux.) L'étape de l'enfouissement des défunts s'accompagne d'une série de gestes complexes qui donnent l'impression que la tombe n'est pas seulement le lieu de dépôt définitf des ossements, mais qui est aussi un endroit où s'accomplit une partie du rituel funéraire. [...]
[...] Cette fosse servait de réceptacle au reste de la crémation. On constate que les ossements brûlés sont en plus grand nombre et placés dans un ossuaire, lui même souvent protégé par un autre contenant. Cet ossuaire devient l'élément principal. On remarque que les dépôts se sont simplifiés et que les vases sont moins nombreux (sauf pour les vases à liquide et les lampes). Enfin l'antiquité a été marquée par une très forte mortalité infantile. Pour la Gaule romaine cette réalité historique se matérialise par de nombreuses découvertes de sépultures d'enfants et les données archéologiques sont le seul moyen d'aborder ces rites. [...]
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