3 gisements : Siphnos, Pangée, Laurion, découvert avant 510, premier pic d'exploitation vers 485 (d'où la loi navale de Thémistocle). Dans les 3 cas extraction du métal a suscité frappe de monnaies sous formes différentes. Athènes adopte les chouettes avec au droit Athéna, au revers la chouette. Pangée : plusieurs ethnè thraces, cités grecques de la côte puis après 480 Alexandre de Macédoine se partagent l'exploitation (...)
[...] Pillage de l'Attique détruit une nouvelle fois les installations minières du Laurion mais c'est la dernière fois : les mines sont épuisées, la grande époque du Laurion est terminée Monnaie et politique monétaires La transformation des chrèmata (objets de valeur) en nomismata (frappe de la monnaie dans les cités ou royaume) révèle une politique monétaire. Politique de production et de gestion difficiles à élucider. C'est Athènes qui a sans doute le plus contribué à améliorer les procédures de gestion de l'argent public. Problème sur question exploitation des mines/frappe de la monnaie. L'adjudication des mines est une procédure qui remonte au début de l'exploitation, la cité dispose de ses revenus en monnaie, question est de savoir quand se fait la conversion du métal en pièces. [...]
[...] Au Ve et surtout IVe sanctuaires adoptent l'usage de l'argent pour remplir leurs fonctions. La professionnalisation des technites dyonisiaques, surtout au IVe va dans ce sens. Multiplication de la gravure sur pierre de calendriers sacrificiels avec le montant des sommes allouées à l'achat des victimes paraît indiquer que le dème est assuré de disposer de l'argent, sans doute parce que celui-ci provient de la location de terres ou de prêt de capitaux, d'où importance des emprunts dans la vie des campagnes. À l'époque classique, chaque cité constitue autant de marchés financiers particuliers. [...]
[...] Le bronze est le meilleur indicateur pour délimiter les marchés régionaux ex de Thasos : appartient à une entité régionale, plus tournée vers la côte d'Asie mineure que vers la péninsule grecque. Sur un décret de Sestos, fin du IIe siècle, cité mentionne les revenus qu'elle peut retirer de la frappe à côté du prestige que lui vaut sa monnaie. Thasos adopte monnaie de bronze en 390 et frappe régulièrement au Ive siècle. Place de la circulation monétaire entre l'économie et la guerre : dans le cas d'Athènes, impossible de séparer financement de la flotte et ses retombées proprement économiques. [...]
[...] Les comptes de Delphes attirent l'attention sur une pratique financière remarquable. L'éginétique utilise trois pièces principales : le statère, le triobole et l'obole de plus en plus remplacé par le bronze. Triobole joue un rôle comme paiement de la solde mais son poids est souvent réduit par les États et cesse donc d'être une monnaie complète pour devenir déficitaire Des chouettes aux alexandres Premier succès majeur de Philippe II : obtenir le contrôle complet des mines du Pangée, actives jusqu'en 280. [...]
[...] La cité place en général ses réserves financières dans le sanctuaire du dieu dont elle fait figurer l'effigie au droit de sa monnaie. Une part importante des revenus financiers sert à assurer le culte de ce dieu dont la bienveillance assurera en retour la prospérité de la cité. La monnaie est alors l'élément moteur d'un circuit à la fois idéologique et financier et qui sous-tend la circulation monétaire. [...]
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