Transformation des modes de combat : après la mort d'Alexandre la cavalerie perd de son importance, le poids de la phalange macédonienne devient une phalange de lanciers de plus en plus puissante. Paraît invincible. Apparition et diffusion de l'éléphant de combat, les éléphants et les chars, aidés de la cavalerie constituent un corps mobile, permettant des manœuvres d'encerclement. Apparu lorsque Alexandre a combattu en Inde, à la bataille de Hydaspe contre le roi Poros qui avait alignés 200 éléphants entre des fantassins. Diodore de Sicile les compare à des tours qui rends compte de l'impression qu'ils faisaient aux hommes qui n'en avaient jamais vu. Les macédoniens riposte en enfonçant leur piques dans les yeux des éléphants, dans leur ventre, leur jambes et cherchent à atteindre les conducteurs, 82 éléphants auraient été capturé au cours de cette bataille. La portée de cette innovation ? Certains ont pu songer à des chars d'assaut modernes, mais limites, on constate l'efficacité limitée des éléphants dans la bataille, ils ont surtout un rôle psychologique, ils déstabilisent l'adversaire et les désorganisent.
[...] Les deux adversaires cherchaient de la nourriture, dans une région de collines ils sont incapables de se voir, leurs armées se heurtent près de Phères et tournent plutôt en faveur de Rome, on interrompt le combat, le lendemain un brouillard se lève, Philippe reprends sa marche, ses troupes se perdent, sur la colline, il est en hauteur, mais il a peu d'archers, cet avantage de la position dominante est relative. Philippe forcé à reculer, le combat s'engage à cet endroit, la phalange est brisée par le choc avec les romains. Issue positive pour les romains, preuve que l'armée impériale doit renoncer à la tactique de la phalange. [...]
[...] Les inventions techniques : sont parfois démesurées. Comme pour le siège de Rhodes, Antigone exige la livraison d'otages pris parmi les citoyens les plus éminents, et veut poster sa flotte dans le port de Rhodes et utiliser les chantiers navals et même leurs navires de guerre. Rhodes refuse, d'ou la décision d'Antigone d'envoyer son fils Démétrios assiégé la ville, avec d'énormes moyens, hélépole c'est à dire la preneuse de ville, 30m de haut étages . Le siège dure 1 an mais Rhodes n'est pas prise et ne capitule pas, Démétrios finit par lever le siège et devient Démétrios Poliocète le preneur de ville, légère ironie. [...]
[...] La portée de cette innovation ? Certains ont pu songer à des chars d'assaut modernes, mais limites, on constate l'efficacité limitée des éléphants dans la bataille, ils ont surtout un rôle psychologique, ils déstabilisent l'adversaire et les désorganisent. La bataille de Rafia, a vu s'affronter en -217 le choc des éléphants. Leur présence n'est liée à aucune bataille sauf les victoires de Phyrros mais liée à ses phalanges et à sa cavalerie ( bataille d'Héraclée en 280 et Ausculum l'utilisation qui a prévalue c'est un renforcement des troupes par des escadrons d'éléphants, les succès viennent d'autres raisons, ils sont munis de plates-formes fixées sur leur dos, un à trois hommes jettent des objets sur les assaillants, avantage réel tant que les éléphants n'ont pas été attaqués, le ventre reste le point vulnérable, ils ont peur, il faut les habitués, on leur fait boire de l'alcool. [...]
[...] Lorsque des rois apparaissent comme faibles, qu'ils sont vaincus, il arrive que des usurpateurs en profitent pour se dresser contre le roi et pour disputer le titre au roi régnant, les querelles dynastiques des séleucides ou des lagides tiennent en grande partie à la faiblesse militaire. La victoire fonde la légitimité. Ils soulignent leur qualité de vainqueurs par des épithètes, le vainqueur celui qui a donné la victoire le grand le sauveur le tonnerre se fardent de diadèmes comme les antiques vainqueurs dans les concours d'athlétisme, devient un insigne de pouvoir, de même que la robe royale de couleur pourpre et la bague impériale dont le ? [...]
[...] Déserteurs, d'un côté mystique du chef implique un attachement des hommes à celui qui apporte la victoire et de l'autre une indifférence aux pertes. Le roi est seul par rapport au reste de la masse des hommes. Couteuse en hommes car il n'y a pas de traditions de garder en vie les vaincus ou les prisonniers, au V ème siècle Euripide explique que la mise à mort de sang froid d'un prisonnier vaincu est illicite et pourtant c'est une pratique courante. [...]
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