La Macédoine avait vu d'affermir la monarchie au cours du Vème siècle. Elle devient une puissance militaire au cours du IVe siècle, ce qui allait permettre les conquêtes de Philippe, puis celles d'Alexandre entre 334 et 323. En 336, Alexandre III succède en effet à son père Philippe II (qui avait conquis toute la Grèce entre 356 et 338) à la tête de la Macédoine. Il est également le chef de la ligue de Corinthe fondée par son père en 338 laquelle regroupe toutes les cités grecques à l'exception de Sparte.
[...] Par exemple Iraniens sont incorporés dans l'armée d'Alexandre en 327. Les troupes d'occupation sont placées sous commandements macédoniens et sont placées en des lieux stratégiques (grandes villes, frontières Enfin, Alexandre le Grand a imposé l'étalon macédonien par le biais de la frappe de la monnaie. La collaboration avec les élites indigènes: Selon l'attitude des peuples conquis, Alexandre le Grand a maintenu ou non une partie des élites à leurs postes. Par exemple, en Carie, la reine Ada demeura dynaste. Les gouvernements locaux furent maintenus dans les cités phéniciennes, à Jérusalem et à Samarie. [...]
[...] Tous les organes de l'administration centrale sont sous le contrôle du roi, qu'il s'agisse du conseil ou des hauts fonctionnaires Le conseil: Il n'y a pas de véritable gouvernement pour assister le roi qui choisit librement ses collaborateurs parmi ses compagnons. Le roi fixe également les fonctions qu'il confie à chacun. Il peut les modifier s'il le souhaite ou si cela est nécessaire. Enfin, il peut y mettre fin. Cependant, il existe un conseil composé de dix gardes du corps (somatophylaques) parmi lesquels on trouve: -un chancelier qui a en charge la correspondance avec les administrations régionales et les princes étrangers. [...]
[...] - Le chiliarque (le commandant de la garde royale). - Un haut fonctionnaire en charge du trésor royal. Ainsi, par exemple, Alexandre choisit parmi ses compagnons Harpale, puis Antiménès de Rhodes pour administrer le trésor central de l'Empire, Eumène de Cardia comme Chancelier. Les hauts fonctionnaires: Alexandre choisit également les commandants de l'armée ainsi que tous les hauts fonctionnaires dans les territoires conquis: par exemple, Héphaistion devient chiliarque en 325; en 330 sont choisis comme commandants de l'armée Cratère, Héphaistion, Ptolémée, Coinos, Perdiccas L'administration régionale En raison de l'étendue de l'empire d'Alexandre et de la diversité des peuples soumis, il n'existe pas d'unité administrative Néanmoins, dans tout l'empire, Alexandre le Grand a tenté de conforter son pouvoir en s'appuyant sur les élites indigènes dont il essaye d'obtenir la collaboration. [...]
[...] On en dénombre une vingtaine. A la tête de la satrapie se trouve un satrape qui a tous les pouvoirs civils. Il est assisté d'un ou plusieurs adjoints en fonction de l'étendue de la province appelés hyparques. Un stratège détient le pouvoir militaire et le pouvoir financier est confié à un trésorier-payeur général qui est chargé de collecter les impôts, les taxes, les douanes intérieures - Les cités grecques conservent, elles, leurs organes administratifs. Si Alexandre le Grand a fait preuve de pragmatisme en maintenant les rouages administratifs existant dans les territoires conquis, il a également cherché à établir la présence grecque pour mieux soumettre les peuples conquis: - Alexandre le Grand a ainsi eu une politique active de colonisation. [...]
[...] Ce surhomme présente des qualités surhumaines. Or, par ces immenses conquêtes, Alexandre apparaît comme un surhomme. L'institution du culte monarchique: Alexandre se considère comme le descendant des dieux. A ce titre, il cherche à mettre en place son propre culte, celui de Théos Anikétos Dieu invaincu Ses victoires ne sont-elles pas le témoignage de son côté divin? Les représentations d'Alexandre sur les pièces de monnaie sont révélatrices: le roi arbore les cornes de bélier du dieu Ammon ou le foudre de Zeus. [...]
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