Modèle augustéen de succession, dynastie julio-claudienne, Empire romain, Auguste, Tibère, Claude, Caligula, sénat romain, puissance tribunitienne, Marc-Antoine, Agrippa, despotisme, préfet du prétoire, nomination des empereurs
"J'ai trouvé une Rome de brique et laissé une Rome de marbre", Auguste. De par cette citation, Auguste nous fait part du progrès qu'il a fait subir à Rome. Pour accéder au pouvoir, il se présente comme le conservateur des traditions romaines, en totale différence avec Marc-Antoine, avec qui il est en rivalité pour devenir le seul maître de Rome. Auguste, suite à son accession au pouvoir va donc continuer de défendre cette idée qu'il est le défenseur de Rome et de ses traditions. À tel point qu'à la place du titre "d'Auguste", lui avait été proposée par le Sénat le titre de "Romulus", qui permet de faire un parallèle entre le fondateur de Rome et lui qui se veut le restaurateur de cette Rome qu'avait fondée Romulus. Mais outre le parallèle entre le fondateur de Rome et lui, c'est un parallèle entre lui et la monarchie, monarchie que les Romains détestent absolument.
[...] Auguste a donc instauré une succession et une dynastie à la tête de Rome suite à sa mort en 14 apr. J.-C. Nous pouvons alors nous demander, dans quelles mesures, le modèle de succession instauré par Auguste a-t-il résisté lors des multiples successions qu'a connues la dynastie julio-claudienne, qu'elles soient organisées ou non ? Nous le verrons en abordant tout d'abord de quelles manières Auguste a instauré ce modèle de succession à Rome, puis comment ce système qui est efficace fut menacé, mais a su trouver une continuité, et enfin nous verrons que les successions, malgré qu'elles ont parfois été menacées, ont aussi été chaotiques. [...]
[...] Le modèle augustéen de la succession et son devenir sous la dynastie julio-claudienne « J'ai trouvé une Rome de brique et laissé une Rome de marbre », Auguste. De par cette citation, Auguste nous fait part du progrès qu'il a fait subir à Rome. Pour accéder au pouvoir, il se présente comme le conservateur des traditions romaines, en totale différence avec Marc-Antoine, avec qui il est en rivalité pour devenir le seul maître de Rome. Auguste, suite à son accession au pouvoir va donc continuer de défendre cette idée qu'il est le défenseur de Rome et de ses traditions. [...]
[...] Au travers de Marcellus puis de ses petits- fils Caius et Lucius Caesar et enfin de Tibère, son beau-fils, qu'il adoptera afin d'en faire son successeur. Auguste veut à tout prix un successeur comme nous le montrent les exemples précédents. Mais nous allons voir que la succession entre Auguste et Tibère puis entre Tibère et Caligula ne fut pas si simple, malgré le modèle de succession instauré par Auguste. Suite à la mort de ses petits-fils, Auguste va donc adopter Tibère. Mais la relation entre les deux hommes est exécrable. [...]
[...] Mais pourtant, ce dernier va accumuler les pouvoirs petit à petit jusqu'au 1er juillet 23 av. J.-C., où il reçoit la puissance tribunitienne sans limites de durée ni d'espace, ce qui permet de casser le pouvoir des tribuns de la Plèbe qui sont soumis à l'annalité de leur fonction. Ainsi après avoir accumulé un titre et des pouvoirs lui accordant une grande puissance à Rome, Auguste souhaite pérenniser son œuvre et choisir un successeur. Mais cela relève d'un pouvoir royal et donc monarchique, chose qui est, rappelons-le, détestée des Romains depuis la chute de Tarquin le Superbe en 509 av. [...]
[...] Claude comme nous l'avons dit possède une descendance large. Mais sa seconde femme, va le manipuler afin de permettre à son fils d'accéder au trône impérial (d'ailleurs ce dernier dès le début de son règne la fera assassiner). Claude s'est fait empoisonner par sa femme donc. Mais pourtant, il avait organisé sa succession, en désignant deux de ses fils, Britannicus et Néron dans son testament privé. Mais là où cela diffère de la succession de Tibère, qui avait nommé deux de ses petits-fils dans son testament, c'est que le choix ne sera pas laissé au Sénat. [...]
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