Dynastie Ming, dynastie Qing, état sino-mandchou, Fils du Ciel, empereur Kangxi, empereur Qianlong, Heshen, Macartney
Nous allons étudier la puissance et les diverses facettes de l'état chinois (sino-mandchou) de 1600 à 1750. La dynastie Qing règne jusqu'en 1911. Cet empire est pluriethnique, il y a des Han, des Mandchous, des Mongols, des Ouïghours. Les Mandchous ont des états vassaux, la Corée, Vietnam, Siam (Thaïlande), Birmanie, Népal, Philippine. La Chine sino-mandchoue compte en 1741, 151 millions de personnes, en 1850, 430 millions de personnes peuplent ce territoire. La Chine connait une prospérité générale au XVIIIe. Les Chinois exportent leur culture, dans les états sinisés les lettrés écrivent en chinois, de plus on se fait volontiers confucianiste. Au début du XVIII, la Chine rayonne tellement que certains philosophes comme Voltaire s'appuie sur la culture chinoise dans la recherche de leur idéal.
[...] En 1757, Canton fut désigné comme le seul port ouvert aux Occidentaux (politique de fermetures des mers), ce qui limite la possibilité des échanges. Macartney emmène avec lui toute sorte de personnes, soldats , scientifiques, une fois arrivés, les deux parties se retrouvent à Jehol et c'est là qu'éclate le scandale. L'étiquette mandchoue voulait que l'on se prosterne devant l'empereur, mais Macartney il refuse, les cadeaux qui furent apportés furent considérés comme un tribut pour sauver les apparences. [...]
[...] Le second ensemble, correspond à la Mandchourie, elle est stratégique, car voisine de la Corée, de la Russie . Un autre territoire, situé au nord, se situe la Mongolie, elle est conquise progressivement par les mandchous et s'organise en khanat. Le 4e ensemble est le Turkestan oriental qui se situe au nord du Tibet et peuplé de toute sorte de gens, il y'a des huibu, des Mongols, des Dzoungarie, des Koshots des Torbets et des Ouighurs, qui sont musulman et turcophone. [...]
[...] Le dernier Chong Zheng (1611-1644) se suicide après une révolte. Ces quatre empereurs rencontrent de terribles difficultés, leur situation économique est désastreuse, la construction de palais, les dépenses fastueuses, les dépenses militaires ruinent le pays, la campagne contre la Birmanie en 1584, la guerre contre les Japonais qui se déroule en Corée touche l'économie et participe à la ruine du pays. À partir de 1618, les mandchous commencent les incursions contre la chine. Ces dépenses mènent à la création de nouveaux impôts qui vont créer des émeutes. [...]
[...] Une fois le poste acquis les mandarins ont de très lourdes responsabilités. Il doit s'occuper de la collecte des impôts. L'impôt le plus classique repose sur la terre et est payé en numéraire, c'est sur cet impôt que l'état vit. Le sous-préfet s'occupe aussi des taxes diverses et variées, taxe sur la vente de bétail. Ils s'occupent également de juger les criminels, ils organisent les cérémonies officielles, ils participent aux travaux publics. Ces fonctionnaires sont bien traités, car ce sont eux qui gèrent le pays, le Fils du ciel à de bons rapports avec eux, mais tout de même destituer certain qui ne remplissent pas leurs fonctions. [...]
[...] Les signes de mauvais augure, Heshen et Macartney Le premier est un mandchou (1750-1799), c'est un mandchou de la garde impériale dans une bannière, il est le favori de Qianlong, qui serait sur le déclin, il lui offre tous les honneurs, il devient ministre et est extrêmement soucieux de ses propres intérêts ce qui fait scandale. Il affiche un énorme népotisme (user de ces privilèges pour privilégier sa famille) il développe beaucoup la corruption et en profite pour amasser une fortune colossale. George Macartney est un irlandais au service de George III (Roi anglais), il part en 1792 d'Angleterre pour développer les échanges commerciaux, mais cherche à développer une représentation diplomatique à Pékin. [...]
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