Trajan, tribun militaire, armée, armée romaine, empereur, Rome, Forum de Trajan
« N'est pas un bon soldat celui qui ne songe pas à devenir un bon général » Aleksandr F. Pogosski. Ainsi, et après 10 ans en tant que tribun militaire, Trajan devient empereur et donc général de son armée en 98.
Marcus Ulpius Traianus, Trajan, est né le 18 septembre, sans doute en l'an 53 en Espagne près de Séville. Il est marié à Plotine. Dès son plus jeune âge, on voit l'intérêt de Trajan pour la carrière militaire. En effet, très jeune il s'engage dans l'armée romaine où il participe à de nombreuses campagnes en Syrie, en Espagne, mais aussi en Germanie sous le règne de Titus et de Domitien. Il accomplit d'ailleurs la majorité de sa carrière sous ce dernier où il est tout d'abord tribun militaire pendant 10 ans. Par ailleurs, sous le règne Domitien se déclenche une crise politique interne suite à la perte de toute une légion romaine lors de la guerre contre les Sarmates lazyges. De plus, il fait exécuter tous les opposants au régime, ainsi que son cousin Titus Flavius Clemens. Domitien, qui règne de 81 à 96, est imprévisible et plus personne ne se sent en sécurité, la population prend peur. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il est assassiné le 18 septembre 96, mettant de cette façon fin au règne des Flaviens. Nerva, 65 ans, et ayant une carrière sénatoriale exemplaire accède au pouvoir. Cependant et malgré sa carrière, il n'a jamais commandé une armée ce qui rend son accession au pouvoir d'autant plus difficile. Sous Nerva le pouvoir ne cesse de s'affaiblir à tel point que le Sénat désire qu'il désigne rapidement un successeur. Deux successeurs potentiels se profilent : Marcus Cornelius Nigrinus, un général de Domitien et Trajan qui est à ce moment la gouverneur impérial de Germanie Supérieure. En 97, Trajan est adopté par Nerva.
[...] Marcus Ulpius Traianus, Trajan, est né le 18 Septembre, sans doute en l'an 53 en Espagne près de Séville. Il est marié à Plotine. Dès son plus jeune âge on voit l'intérêt de Trajan pour la carrière militaire. En effet, très jeune il s'engage dans l'armée romaine où il participe a de nombreuses campagnes en Syrie, en Espagne, mais aussi en Germanie sous le règne de Titus et de Domitien. Il accomplit d'ailleurs la majorité de sa carrière sous ce dernier où il est tout d'abord tribun militaire pendant 10 ans. [...]
[...] Il est proche de son armée qui le respecte pour le chef et l'homme qu'il est. C'est sans doute cette proximité avec ses guerriers qui a permis à Trajan de sortir victorieux de ces conquêtes alors que d'autres avait échoué. Il parvient à mener brillamment et avec énormément d'ingéniosité ses troupes vers la victoire lors des deux conquêtes en Dacie. Par la suite, il mène des conquêtes en Orient qui lui permette d'agrandir son territoire qui atteint d'ailleurs sous Trajan son maximum. [...]
[...] Par ailleurs, celle-ci est transmise à travers la politique qui lui permet de garder un lien étroit avec son armée et qui lui a donc donner la possibilité d'étendre son territoire. Ainsi sa politique de conquête et donc d'extension de l'empire lui permet de rapporter de l'argent à Rome. Cette politique lui permet de déployer énormément d'efforts pour conserver et aussi créer de nouvelles routes commerciales qui apportent l'argent nécessaire au fonctionnement de la cité. De plus, grâce à sa victoire en Dacie, Trajan met fin au tribut imposé par Décébale et s'empare des richesses de ce dernier. [...]
[...] C'est extrêmement ingénieux de la part de Trajan et cela lui permet de défaire l'armée Dace près de Tapae à la fin de l'année. En hiver, il installe ses troupes à Sarmizegetusa empêchant ainsi le ravitaillement des Daces. Au printemps 102, Trajan continue d'avancer et gagne la bataille contre Décbale à Adamclisi. Sous les ordres de Trajan l'armée romaine avance à présent sur trois fronts différents. Finalement, les romains parviennent à la capitale et après la négociation d'une paix la guerre continue car les Daces ne l'accepte pas. [...]
[...] Cette proximité avec le Sénat lui permet d'ailleurs d'obtenir le titre de primus inter pares. D'autre part il fait preuve de simplicité en refusant certains titres honorifiques tels que celui pater patriae. Parfois, il laisse même d'autres sénateurs être à la tête du consulat. Ainsi, il se distingue du règne tyrannique de Domitien. Pline souligne d'ailleurs le fait que Trajan incarne les valeurs stoïcienne de frugalité, de maîtrise de soit, d'harmonie, et de concorde qu'il oppose a la pratique de Domitien. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture