L'on affirme souvent qu'en ce qui concerne l'histoire de la civilisation, "tout commence à Sumer"... Depuis l'historiographie du XIXe siècle, c'est donc bien la Mésopotamie qui, à l'instar de la Grèce, est considérée comme le premier et l'un des plus importants berceaux de civilisation de l'histoire du monde. En effet, c'est cette terre fertile située entre les fleuves Tigre et Euphrate et qui s'étend de la Méditerranée au Golfe Persique qui a vu naître au IVe millénaire avant JC une des plus grandes inventions de l'homme : l'écriture. Ce progrès a sans nul doute apporté de nombreux et importants changements dans le comportement des hommes en société, établissant peu à peu les principales caractéristiques de cette société (...)
[...] La Mésopotamie est donc bien un foyer de civilisation, d'abord économique. De la même manière pouvons-nous constater que les habitants de la Mésopotamie ne se contentent pas de produire des richesses agricoles et artisanales pour eux-mêmes. En effet les peuples Sumériens, puis Akkadiens, ont mis en place tout un système économique d'échanges de marchandises, faisant de leur croissant fertile un véritable carrefour dynamique dès le IVe millénaire. Ainsi de grandes villes comme Uruk, appelées également cités-Etats, se trouvent au cœur de ce système d'échanges ; elles exportent une partie de leur importante production dans d'autres villes, et importent à leur tour des produits dont elles ne disposent pas immédiatement par elles-mêmes. [...]
[...] Mais le lien le plus important qui réunit religion et organisation socio-politique chez les Mésopotamiens est celui qui légitime le pouvoir des rois par analogie avec celui des dieux. En effet, la Mésopotamie du IIIe millénaire avant JC comprend de nombreuses villes qui constituent plus souvent des royaumes à elles seules. Ces grandes villes, comme Girsu par exemple, constituaient également parfois de grands centres religieux, et étaient gouvernées par des rois, comme le fut Sargon, roi d'Akkad très influent, qui gouvernaient tout comme s'ils étaient des dieux ou se prétendant guidés par le divin, mettant en avant le caractère sacré de leur position socio-politique. [...]
[...] La mise en place et la diffusion de cette culture nouvelle fait dès lors partie intégrante du fait que l'on puisse considérer la Mésopotamie comme un réel foyer de civilisation. Mais le développement de la pensée des hommes suite à la naissance et l'écriture ne se limite pas seulement au domaine littéraire. En effet, le IVe millénaire et ceux qui s'ensuivirent furent aussi, l'écriture permettant la mise en forme et la rationalisation de la pensée, l'époque où l'on commença à s'intéresser à la science, ce qui témoigne bien d'une évolution dans la société puisque cela marque la volonté des hommes de s'ouvrir sur le monde Cette forme de science encore primitive se fonde sur la simple observation et sur l'expérience. [...]
[...] HISTOIRE En quoi peut-on considérer la Mésopotamie comme un foyer de civilisation ? L'on affirme souvent qu'en ce qui concerne l'histoire de la civilisation, tout commence à Sumer Depuis l'historiographie du XIXe siècle, c'est donc bien la Mésopotamie qui, à l'instar de la Grèce, est considérée comme le premier et l'un des plus importants berceaux de civilisation de l'histoire du monde. En effet, c'est cette terre fertile située entre les fleuves Tigre et Euphrate et qui s'étend de la Méditerranée au golfe Persique qui a vu naître au IVe millénaire avant JC une des plus grandes inventions de l'homme : l'écriture. [...]
[...] C'est ainsi que dès le XIIIe millénaire les premiers hommes s'y installent. Ils se sédentarisent peu à peu, mettant alors à profit les ressources de la région. La production agricole se multiplie, et de nouvelles activités de production comme l'artisanat se développement également en parallèle. On voit donc apparaître ici les premiers fondements d'un système économique qui s'organise rapidement parmi les hommes. C'est également l'apparition des métiers : chacun se spécialise dans un type de production particulier au sein d'une même ville, ce qui permet une meilleure organisation de la société. [...]
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