Les Sept Merveilles du monde sont les oeuvres d'art considérées par les Anciens comme les plus remarquables. Cette énumération est due à Philon de Byzance au IIIe siècle av. J-C. Ce sont les jardins suspendus de Babylone, la statue de Zeus à Olympie, La Pyramide de Khéops, le colosse de Rhodes, le temple d'Artémis à Éphèse, le Mausolée d'Halicarnasse et le phare d'Alexandrie. Cette classification est l'un des derniers témoignages de l'unité du monde antique avant l'époque romaine.
[...] Jésus-Christ, les Ioniens fondent Ephèse. Cybèle s'hellénise: elle s'appelle Diane, puis Artémis. Vers 550 avant Jésus- Christ, le temple d'Artémis est construit : c'est un chef-d'œuvre de l'art ionien. Dans la nuit du 21 juillet 356 av. J.-C., un certain Herostratus a incendié le temple pour que son nom soit immortalisé (ce qui a été fait, puisqu'on le connaît plus de 2000 ans après). Détruit, incendié sept fois en dix siècles, le temple d'Ephèse est, sous l'empire d'Alexandre le Grand, l'une des Sept Merveilles du monde. [...]
[...] Voici une carte regroupant le nom du différent lieu ou l'on pouvait observer ces 7 merveilles durant l'antiquité. L A P YRAMIDE DE K HEOPS La Pyramide de Kheops est la seule Merveille qui ne nécessite pas de supposition quant à sa forme et son apparence. C'est la plus ancienne des Merveilles, mais c'est également la seule à avoir vaincue le temps puisqu'on peut encore l'admirer de nos jours. Localisation : Elle se situe à Gizeh, une nécropole de l'ancienne cité de Memphis, à 8 km du Caire, là où se dressent les trois pyramides les plus célèbres du monde, celles des rois Kheops, Khephren et Mykérinos. [...]
[...] de la ville actuelle de Bagdad, en Irak. Histoire : La royauté babylonienne fleurissait sous le règne du roi Hammourabi (1792- 1750 av. J.-C.) Mais ce n'était que sous le règne du roi Naboplashar (625- 605 av. J.-C.) que cette civilisation mésopotamienne atteint toute sa gloire. C'est au fils de celui-ci, Nebuchadnezzar II (604-562 av. J.-C.) qu'on attribue d'avoir construit les Jardins Suspendus légendaires. On dit qu'il les a fait construire pour faire plaisir à sa femme ou concubine. En dépit du fait qu'un grand nombre de descriptions des Jardins proviennent d'historiens grecs, les annales babyloniennes restent muettes à ce propos Cependant, au XXe siècle on a retrouvé quelques fondations mystérieuses qui pourraient appartenir aux Jardins. [...]
[...] La hauteur totale de l'immeuble mesurait environ 117 m. Au niveau supérieur se trouvait le miroir, qui reflétait les rayons du soleil la journée et le feu la nuit. En dépit du fait que le Phare d'Alexandrie n'existe plus actuellement, il a laissé des traces derrière lui: d'un point de vu architectural, le monument a été utilisé comme modèle à de nombreux prototypes qu'on peut retrouver tout le long du littoral méditerranéen. Et d'un point de vue linguistique on a utilisé le nom de l'île sur lequel se trouvait le phare pour désigner tous les phares du monde. [...]
[...] L E P HARE A LEXANDRIE Parmi les Sept Merveilles du Monde seulement une, hormis son élégance architecturale, possédait une utilisation pratique, le Phare d'Alexandrie. Pour les marins il représentait un retour sain et sauf au port. Pour les architectes, il représentait l'immeuble le plus haut de la terre. Et quant aux scientifiques, c'était le miroir qui les intriguait car celui-ci reflétait le foyer lumineux à plus de 50 kilomètres de distance. Localisation : Sur l'ancienne île de Pharos qui aujourd'hui est un promontoire d'Alexandrie, en Égypte. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture