Grèce Hellénistique, mobilité, période hellénistique, médecine, médecins, médecin public
Dans l'Antiquité, il n'y a pas d'université, de diplôme, … c'est très différent d'aujourd'hui. Ainsi l'absence d'enseignement organisé, d'un véritable cycle de formation. Les personnes capables de former sont rare, les professionnel de bon niveau également. Les personnes sont donc souvent obligées de quitter leur cité d'origine pour aller loin. C'est bien un véritable monde de la mobilité.
Et à partir du moment qu'une personne est reconnue dans sa profession, qu'il a un bon niveau, elle se retrouve à être très demandée et doit également du coup être très mobile.
Pour la petite histoire, le médecin Démocédès, originaire de Crotone (Italie actuelle), après de nombreux voyages arriva à Samos. Darius, roi de Samos, avait un médecin qui n'arrivait pas à la soigner. Démocédès, alors prisonnier, y arriva.
En définitif, talent et rareté étaient alors synonymes de mobilité.
[...] Il possédait une maison à Alexandrie et deux dans la région du Lac Mœris en Egypte. Dans la cité grecque, l'idée de venir en aide à toute une population n'est pas quelque chose de logique. C'est souvent fait pour éviter des révoltes. Il n'y a donc pas de principe d'assistance sociale. Ainsi l'idée d'une médecine gratuite n'est pas d'actualité Les statuts politique et professionnel L'origine ne compte pas, c'est la capacité qui prime. Le nombre de citoyen médecin opérant dans leur cité d'origine est faible. [...]
[...] Les médecins ont droits à des honneurs chez les Ptolémée. Mais tous les médecins des Ptolémée sont des médecins grecs, aucuns ne sont égyptiens. Les médecins peuvent également être de bon patricien tout en étant de bon théoricien. Ainsi Mnémôn de Sidé (au sud de l'Asie Mineur) c'était établit à Alexandrie sous la demande de Ptolémée III où il emporta le traité des épidémies. Les médecins d'une hauteur fonctionnaire de cour peuvent également jouer le même rôle important que le vrai médecin de cour. [...]
[...] Le futur médecin débute par le statut d'infirmier. Lorsqu'il se juge assez formé, il se lance à son compte en ayant déjà soigné quelques personnes lorsqu'il était apprenti. Le médecin vit dans un milieu isolé ; il n'y a pas de soutien d'un groupe structuré en vrai, ni d'une association. D'un certain côté ils sont sans défense. Or en Grèce le seul travail bien considéré est le travail de la terre. Il activité reposant sur une techné est mal vue mais le médecin échappe un peu à cette discréditation. [...]
[...] Il peut arriver que le roi ne souhaite pas que son médecin soit loin de lui. Ainsi par exemple sous le règne de Ptolémée IV, Andréas, médecin originaire de Carystos et disciple de Hérophilche se fit tuer alors que le tueur voulait avoir le roi. Cependant Andréas dormait dans la tente d'apparat pendant que le roi lui dormait dans la tente prsonnelle. Le médecin peut donner des conseils aux souverains, il ne tient donc plus seulement le rôle de médecin mais aussi de conseiller. [...]
[...] La qualité de médecins remportait sur le statut d'esclave. Ainsi le roi Antique Gonatas (276-239) avait comme médecin Aristogénès de Cride, or selon la légende il a été esclave. Il ne faut pas oublier que le médecin est un "oiseau rare" et qu'il y a la volonté des cités de s'attacher d'un médecin de valeur, c'est-à-dire de le garder Reconnaissance professionnel d'un médecin dans l'Antiquité Pour rappel la Techné est un savoir-faire technique, spécialisé. Il n'existe pas d'enseignement supérieur organisé dans l'Antiquité Grecque, il n'y a donc pas de diplôme, de formations reconnues. [...]
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