L'étude de la ville de Marseille peut se faire aujourd'hui grâce à des auteurs antiques comme Justin ou Strabon. Justin est un homme de lettres de la fin du IIe siècle et Strabon est un géographe grec qui a vécu au temps d'Auguste. C'est le site de la Bourse qui met à jour les premiers vestiges grecs de la cité phocéenne, appelée Massalia.
Il faut savoir que le territoire, où a été établi Marseille, a toujours été occupé. Là encore, ce sont les recherches archéologiques qui nous ont permis de faire des découvertes extraordinaires. Ainsi, un chercheur du nom d'Henri Cosquer a découvert une grotte entre 1985 et 1991, dans l'une des calanques de Marseille.
Il ne s'agira pas de faire une liste exhaustive de toutes les découvertes archéologiques, ni d'évoquer toute la Marseille grecque, mais plutôt de se poser deux questions principales : pourquoi les colons grecs s'installent-ils à Marseille et comment développent-ils la ville ?
[...] Marseille, Massalia: développement d'une ville grecque Introduction La colonisation grecque a été dans l'histoire de la méditerranée un événement immense. Ce mouvement aussi prolongé, orienté vers des buts différents, ne pouvait être que varié. Les diverses vagues coloniales et commerciales possèdent chacune leur physionomie propre, qui ressort aussi bien des écrits antiques que de l'archéologie. Ici, il s'agit de parler de la vague coloniale de marins venus de Phocée. Les Phocéens ont développé des colonies en Méditerranée et c'est celle de Marseille qui nous intéresse. [...]
[...] A cette époque, le troc est de coutume et il se fait davantage avec les amphores. Marseille joue le rôle d'un marché de redistribution de produits venus de l'intérieur et repartant vers la Grèce, comme le fer, les salaisons, le blé ou l'étain. Il récupère également les produits venus de Grèce et d'Italie, pour être vendus en Gaule. c. Une politique et une religion inspirée des Ioniens Les Ioniens sont les habitants de l'Ionie, qui se situe en Asie Mineure et dont Phocée fait partie. [...]
[...] Ce dieu était commun à tous les Ioniens, comme la déesse Artémis. Il possédait un temple également, situé à proximité de celui d'Artémis. Sa tête coiffée d'une couronne de laurier figure sur certaines monnaies à partir du 5e siècle. Les découvertes archéologiques ont permis de découvrir divers objets religieux d'importance. On peut ainsi penser, au nombre non négligeable de statuettes en pierre et de figurines retrouvées . Elles représentent des femmes en vêtement long, voilées avec les mains posées sur les genoux. [...]
[...] Elle faisait partie de la confédération ionienne avec 12 autres cités grecques d'Asie Mineure. Hérodote, grand historien grec, disait que Phocée se trouvait dans la région qui jouit du meilleur climat au monde. C'est une cité prospère et l'est encore davantage à partir du moment qu'elle crée de nouvelles colonies avec lesquelles elles nouent des relations. Les Phocéens sont surtout des marins et des marchands. Ils naviguent sur des bateaux à cinquante rameurs : des pentécontores. Ils s'installent en Corse, à Alalia et en Espagne, à Emporion. [...]
[...] Le Lacydon est le ruisseau sacré des Marseillais. C'est une source abondante comme l'ont confirmé les fouilles effectuées dans le quartier de la Bourse. Facilement défendable, il est, dès l'Antiquité, jugé très fortifié. On ne peut pénétrer dans le vaste plan d'eau que par une passe étroite ce qui facilitait la défense en cas d'attaques ennemies. Ce plan d'eau est très calme, car il est bien abrité des vents les plus violents comme le mistral. On sait que des aménagements ont été réalisés par les Phocéens dans un but commercial tout d'abord, mais aussi afin d‘alimenter toute la cité en eau potable. [...]
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