Caïus Gracchus voulait lutter contre cette division sociale en soulageant la misère du peuple. Il est né en 154 av. J.-C. et mort en 121 av. J.-C. Il est le frère de Tiberius Sempronius Gracchus, dont il voulut venger la mort et dont il reprit les réformes en les amplifiant. Il est élu tribun en 124 av. J.-C., il renforça la loi agraire de Tibérius en redistribuant l'ager publicus (domaine public) aux Romains comme aux Italiens, en Italie comme en Afrique ; il institua des distributions de blé à prix réduit, décida la fondation de nouvelles colonies à Tarente, à Carthage et à Corinthe, fit construire des routes, des greniers en Italie, mesures destinées à soulager la misère du petit peuple. Dans le domaine politique, il chercha à garantir une plus grande liberté d'action aux tribuns en limitant le pouvoir du Sénat et des magistrats ; pour se concilier les chevaliers, il leur confia l'exploitation de la dîme dans la province d'Asie récemment conquise (133 av. J.-C.), et leur accorda le privilège de la judicature vers 123 que l'on va étudier.
Quels sont les principes de cette loi ? Est-elle un premier pas vers la fin des conflits sociaux de l'époque ?
Nous verrons en un premier temps le contexte social dans lequel s'inscrit la loi de Caïus Gracchus puis la loi en elle-même...
[...] JC lors de la crise de la guerre de Jugurtha. De plus, ce n'est qu'en 107, que pour la première fois, un ancien chevalier arrive à se faire élire consul. Le prestige du Sénat reste malgré tout prépondérant. La noblesse des magistratures reste toujours le sommet de la hiérarchie sociale. Enfin, les chevaliers et les sénateurs s'unirent, à la fin du 2ème tribunat de Caïus Gracchus en 121 av. JC pour abattre Caïus Gracchus et ses partisans sous l'égide d'un sénatus consulte ultime donnant aux consuls le droit de condamner à mort sans appel des citoyens lorsque l'Etat est dit en danger. [...]
[...] Le sénat représente la richesse foncière alors que les chevaliers représentent la richesse mobilière. Compte tenu de leur fortune, ils appartenaient à la plus haute classe censitaire avec sesterces, les censeurs leurs confiaient un cheval public leur donnant le devoir de servir aux armées aux frais de l'Etat. Comme les sénateurs, les chevaliers devaient avoir accompli au moins 10 ans de service militaire. Les chevaliers sont plus ruraux et sont un petit peu moins riches que les sénateurs. Au début, les sénateurs n'étaient en majorité que des chevaliers. [...]
[...] Dans le domaine politique, il chercha à garantir une plus grande liberté d'action aux tribuns en limitant le pouvoir du Sénat et des magistrats ; pour se concilier les chevaliers, il leur confia l'exploitation de la dîme dans la province d'Asie récemment conquise (133 av. J.-C.), et leur accorda le privilège de la judicature vers 123 que l'on va étudier. Quels sont les principes de cette loi ? Est-elle un premier pas vers la fin des conflits sociaux de l'époque ? Nous verrons en un premier temps le contexte social dans lequel s'inscrit la loi de Caïus Gracchus puis la loi en elle-même. [...]
[...] JC., que les sénateurs commencèrent à se plaindre. De plus, les chevaliers et les sénateurs étaient assez proches, parfois même familialement. Les chevaliers n'abusaient donc pas de leur pouvoir envers les sénateurs. D'autre part, les chevaliers avaient besoin des gouverneurs dans les provinces car ils étaient les seuls à avoir des pouvoirs sur place. Ils ne pouvaient donc pas les assigner en justice sans raison, cela aurait été à l'encontre de leurs intérêts. Au début, il n'y avait donc pas de véritables conflits. [...]
[...] C'est-à-dire que si un gouverneur voulait sanctionner un publicain, il était limité par sa peur d'être jugé en retour, par vengeance, par ces chevaliers publicains. Mais cela signifie aussi, que cette peur obligeait désormais les gouverneurs à agir légalement. Les publicains devenaient donc plus oppressifs. Mais ce nouveau pouvoir, comme il l'avait fait avec les sénateurs, conduisit parfois les chevaliers vers la corruption. Ils se servirent de cette domination pour s'enrichir encore plus sans être inquiété à leur tour, comme l'étaient les sénateurs avant la loi. [...]
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