Le texte que je vais vous présenter aujourd'hui tient une place importante dans les rites funéraires des anciens Égyptiens. Le Livre des morts (Peret em mérou en égyptien) apparaît au Nouvel Empire, avec la XVIIIème dynastie, mais il ne s'agit pas d'une création spontanée. En réalité, la plupart de ces formules trouvent leur origine dans les textes recouvrant les sarcophages du Moyen Empire (2046-1710 avant J.-C.). Ces textes provenant eux-mêmes des formules gravées sur les parois des pyramides de l'Ancien Empire, à partir de la fin de la Vème dynastie (pyramide d'Ounas, 2350 avant J.-C.). La XVIIIème dynastie (-1550/-1292) est souvent assimilée à l'apogée de la civilisation égyptienne antique (...)
[...] La vie quotidienne des dieux était donc assez semblable à celle des humains. La matin on lui retirait sa tenue de nuit, on le lavait, on l'habillait et on lui offrait son repas. Ensuite il pouvait recevoir. Les prêtres faisaient office d'interprètes pour les décisions que le dieu était censé prendre. D'autres repas lui étaient offerts au cours de la journée et le soir venu, il regagnait sa châsse pour la nuit. Outre ces cérémonies quotidiennes, certaines fêtes faisaient l'objet d'une mise en scène grandiose comme le déplacement d'Amon de Karnak à Louxor ou celui d'Hathor de Denderah à Edfou. [...]
[...] La légende fait d'Osiris et d'Isis, son épouse, des souverains bienfaiteurs. Osiris enseigna aux humains les rudiments de l'agriculture et de la pêche, tandis qu'Isis leur apprit le tissage et la médecine. Seth régnait sur les contrées désertiques et hostiles ainsi que sur les terres étrangères. Jaloux de son frère, il projeta son assassinat. Pendant un banquet, Seth offrit à l'assistance un coffre, le cédant à celui qui l'emplirait parfaitement. Quand vint le tour d'Osiris, qui fut le seul à y parvenir, Seth referma et scella le coffre. [...]
[...] Elle embauma le cadavre lui redonnant une dernière étincelle de vigueur. Lorsqu'il fut ranimé temporairement par Isis, Osiris put la féconder. Elle lui donna un fils, Horus, Le vengeur de son Père qui combattit son oncle Seth dans des joutes interminables. Horus entra en possession de son héritage et occupa le trône d'Égypte, comme Pharaon après lui. Reconstitué par les rites de l'embaumement, Osiris devint la première momie, Ounen-Néfer L'éternellement beau comme écrit ligne 8 Ounnefer car protégé de la putréfaction, et revint à la vie. [...]
[...] La confession négative aborde même le thème de la sexualité qui était omniprésente dans l'ancienne Egypte. En premier lieu le défunt doit affirmer ne pas avoir été pédéraste ligne 22. Il existait une insistance idéologique sur la famille et le mariage. Les divinités sont ainsi en couple et ont des enfants comme Osiris et Isis qui eurent pour fils Horus, à l'exception de Seth dont la légende dit qu'il était pédéraste. Un conte nous parle du dieu Seth qui aurait tenté de violer le dieu Horus. [...]
[...] Cela parce qu'il est créé pour poser des limites aux égyptiens de leur vivant afin de leur permettre de connaître les champs d'Ialou. Petite bibliographie : I. Ouvrages généraux sur l'Antiquité : P. CABANES, Introduction à l'histoire de l'Antiquité, ed. Armand Colin, Cursus, Paris II. Ouvrages sur les religions en Afrique: A. STAMM, Les Religions africaines,presses universitaires de France, collection Que sais-je ? A. GROS DE BELER, La Mythologie égyptienne, ed. Molière, Paris III. Ouvrages sur le livre des morts exclusivement : G. [...]
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