Les Grecs désignaient la culture et l'éducation par le même mot : la paideia. Ces deux notions sont fortement liées et l'une ne va pas sans l'autre. De plus, l'éducation pour les Grecs est avant tout une construction sociale et culturelle, elle est très valorisée. C'est pourquoi dans beaucoup de cités les jeunes garçons reçoivent très tôt une éducation. Elle continue tout au long de leur vie au travers de la culture.
[...] Il s'agit de former les garçons à la guerre politique, mais également de leur donner une formation civique, religieuse et éducative. Quant aux jeunes filles, leur éducation se faisait à la maison, dans le gynécée, car tout comme celle des garçons elle n'était pas obligatoire et nullement prise en charge par la cité. La mère enseignait à sa fille à filer, à tisser, à coudre et l'instruisait dans tous les travaux domestiques. Les jeunes athéniennes apprennent également la musique, le chant et la danse. Une fois marier la jeune femme doit suivre les conseils de son époux. [...]
[...] Le dialogue, le discours ont une part importante dans la vie d'une citée comme Athènes. Effectivement, Athènes était une cité démocratique, il n'y avait pas de roi qui prenait toutes les décisions et donc toute décision était discutée avant d'être votée. Elles étaient soumises au vote des citoyens, mais avant cela chaque orateur défendait sa position par un discours. Les Athéniens préfèrent les discours aux débats dans le sens actuel du terme. En effet cela permet de clarifier l'argumentation. Au Vème siècle apparait également un nouveau groupe qui prend le nom de sophistes. [...]
[...] C'est à Sparte que l'éducation est la plus liée à la formation du métier de soldat. En effet les jeunes spartiates reçoivent dans leur enfance une éducation très dure dans le but de les endurcir pour la guerre. Ainsi, ils marchent pieds nus, ne portent qu'un seul vêtement pendant l'année pour se préparer à mieux supporter le froid et le chaud. Quand à la nourriture ils étaient sous-alimentés et devaient recourir au vol pour se nourrir, cela pour pouvoir plus tard travailler à jeun si on leur ordonnait. [...]
[...] Tout d'abord, il n'existait pas en Grèce une seule forme d'éducation, mais au contraire chaque cité avait ses spécificités. Ainsi, l'éducation spartiate masculine, qui prend le nom d'agôgê, a théoriquement été mise en place par Lycurgue, personnage semi-légendaire. Elle est principalement décrite dans deux textes : la Constitution des Lacédémoniens de Xénophon et la Vie de Lycurgue de Plutarque. Elle est originale dans la mesure où il s'agit d'une éducation obligatoire, collective et organisée par la cité. Cette formation est indispensable pour accéder à la pleine citoyenneté, et cela pouvait être un moyen pour des inférieurs d'accéder à la liberté voire à la citoyenneté. [...]
[...] C'est une épreuve durant laquelle le spartiate désormais âgé de vingt ans doit se retirer et rester caché. Il part sans provision, il doit voler pour survivre. Il pratique de nuit la chasse aux hilotes, devant en tuer au moins un. Ceux qui sont pris sont punis. Après leurs 20 ans, les jeunes Spartiates demeurent embrigadés : ils intègrent les groupes de σφαρεῖς / sphareĩs, littéralement joueurs de ballon Cet entraînement fait des Spartiates les soldats les plus redoutés de toute la Grèce classique. [...]
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