La faute originelle :
Elle est attribuée à Tantale : c'était le fils de Zeus et, plus que tous les autres enfants mortels du Seigneurs de l'Olympe, il était honoré par les dieux. Ils lui permettaient de manger à leur table, de goûter au nectar et à l'ambroisie que, lui seul excepté, nul autre que les immortels ne pouvaient savourer. Ils firent davantage ; ils vinrent à un banquet dans son palais ; ils condescendirent à dîner avec lui et chez lui (...)
[...] Il se peut aussi qu'il ait voulu montrer de la façon la plus saisissante possible combien il était facile d'abuser ces divinités solennelles, vénérées et si humblement adorées de tous. Dans son mépris des dieux et sa confiance sans limite en lui-même, pas un instant il ne pense que ces convives se rendraient compte de la nature du mets qu'il leur offrait. -Il était insensé. Les Olympiens ne se laissèrent pas tromper. Ils refusèrent avec horreur l'abominable festin de leur fureur se tourna contre celui qui leur avait proposé. [...]
[...] B/la malédiction qui pèse sur la descendance de Tantale -Les dieux ramenèrent le fils de Tantale, Pélops, à la vie. Celui-ci eut deux fils :Atrée et Thyeste, et le fatal héritage leur fut transmis. Thyeste s'éprit de la femme de son frère, Pélopia, et réussit à lui faire trahir sa foi conjugale. Atrée s'en aperçut et fit serment que Thyeste serait châtié comme nul homme ne l'avait jamais été. Il égorgea les deux petits enfants de son frère, les fit couper en morceaux et les servit à leur père. [...]
[...] La déesse écoute son appel ;à côté d'Oreste se tient Apollon qui rappelle que c'est sur son ordre qu'Oreste a tué. Oreste se dit alors seul coupable du meurtre de Clytemnestre et ajoute qu'il a été lavé de son crime. Ces mots n'avaient encore jamais été prononcés par un membre de la famille d'Atrée. Les meurtriers successifs n'avaient jamais souffert de leur crime ni cherché à l'expier. Athéna est sensible à la requête d'Oreste. Elle persuade les divinités vengeresses de l'accepter elles aussi, et cette nouvelle loi de miséricorde étant établie, elles se transforment. [...]
[...] Celle-ci comprend :Agamemnon, pièce consacrée au retour et à l'assassinat d'Agamemnon, Les Choéphores, tragédie retraçant le retour d'Oreste, les fils vengeur qui, sur l'injonction d'Apollon, tue Egisthe et Clytemnestre et Les Euménides, œuvre s'attachant à la fuite d'Oreste poursuivi par les Erinyes jusqu'à l'acquittement d'Oreste par le tribunal d'Athéna. B/Sophocle Il est l'auteur d'Electre. La pièce est centrée sur la figure féminine tragique, Electre. Sophocle ayant mis en valeur, contrairement aux deux autres tragiques, la détermination, la volonté de l'héroïne tendue vers un seul but : la vengeance. [...]
[...] Rachète la mort par la mort. Répands le sang pour le sang répandu Oreste comprit alors qu'il n'avait plus qu'à supporter à son tour la malédiction des Atrides, à exiger vengeance quitte à la payer ensuite de sa propre perte. Arrivé à Argos, oreste est alors poursuivi par les Erinyes, les déesse de la vengeance : elles sont les garantes de l'ordre social, protègent le monde contre l'anarchie et condamnent toutes les manifestations de l'ubris. Des années passent avant qu'Oreste ne revoit sa patrie. [...]
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