Le Pont du Gard est une partie d'un gigantesque élément architectural romain, l'aqueduc de Nîmes. Nîmes est une ville de l'extrême sud de la France actuelle, dans le département du Languedoc-Roussillon. Un aqueduc (du latin aqua (eau) et ducere(conduire, amener) est une construction de maçonnerie assurant le transport de l'eau d'un endroit (une cours d'eau, une source) vers un autre où l'homme en a besoin.
Le Pont et l'aqueduc de Nîmes sont de véritables prouesses d'architecture et de longévité. Tout le génie romain a été employé pour les réaliser et une grande partie de ces constructions est encore en parfait état. Le Pont du Gard est appelé ainsi car il enjambe ce fleuve, nommé aussi Gardon. Il se situe entre Nîmes et Uzès, d'où proviennent les eaux de l'aqueduc. C'est de ce pont que nous allons traiter, ainsi que de l'aqueduc de Nîmes en général, dans l'optique de comprendre comment les Romains appréhendaient leurs problèmes de besoins en eau (ou au moins une des manières de le faire) et comment un chantier gigantesque peut mobiliser toute une technologie et des milliers d'hommes [...]
[...] Il dispose d'avant-becs solides (ce sont des angles sculptés sur les pieds du pont, qu'on appelle les piles) qui lui permettent de résister aux crues ou à une poussée trop forte des eaux en brisant les flots. L'ensemble de l'édifice est légèrement courbé, ce qui permet de limiter les poussées sur le pont pour les concentrer sur les rives. Les arches supérieures, où l'eau passait, sont recouvertes d'une légère toiture de pierre qui protégeait l'eau et la gardait saine. Elle mettait entre 24 et 30 heures pour effectuer les 50 km de l'aqueduc entier. [...]
[...] C'est à cette contrainte que nous devons le magnifique Pont du Gard. Quand le tracé passe par une colline rocheuse, les Romains doivent donc creuser la pierre à la pioche (on estime que chaque ouvrier avançait ainsi de 20 cm par jour). Ils aménagent de nombreux puits dans les collines du massif pour l'approvisionnement et l'évacuation des pierres. Deux équipes partaient donc des deux flans opposés de la colline et se rejoignaient plus ou moins à mi-parcours. Pour ne pas dévier, ils utilisaient un moyen astucieux mais simple. [...]
[...] Pour réunir cette somme, le pouvoir en place augmente les impôts, fait appel à des dons et enjoint l'empereur à dépenser en partie son trésor personnel. Description du Pont du Gard Après avoir abordé l'histoire et les considérations de réalisation, nous allons passer à la description proprement dite du Pont du Gard. C'est donc un des ponts faisant partie de l'aqueduc de Nîmes, le plus connu car ses dimensions sont remarquables et sa réalisation irréprochable, techniquement et esthétiquement. Il mesure 49 mètres de haut et 360 mètres de long. [...]
[...] Ils plaçaient une des tours ainsi pourvues verticalement dans la roche, à profondeur voulue. À l'autre extrémité de la colline, ils plaçaient la deuxième en creusant la roche jusqu'à ce que les bâtons supérieurs soient à même hauteur. Ensuite, il ne restait plus qu'à tourner les poutres jusqu'à ce que les bâtons supérieurs soient dans le même alignement, communiquant le mouvement aux bâtons du bas, qui indiquaient alors le sens dans lequel creuser. Toutefois, il arrivait tout de même que deux équipes se ratent de peu, ce qui occasionnait certaines pertes de temps et laisse des canaux inachevés sur le parcours de l'aqueduc. [...]
[...] Le prestigieux monument est situé dans un cadre magnifique au débouché des gorges du Gardon. Le site du Pont du Gard est le croisement des eaux : en effet, l'aqueduc surgit de l'amas de verdure qui borde la rivière et "survole" le Gard avant de s'engouffrer à nouveau dans la dense forêt qui conduit à la ville. De nombreux autres ponts font partie de l'aqueduc de Nîmes, comme le Pont Rou, le Pont de Bornègre, le Pont de la Lône. [...]
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