Synthèse de style littéraire sur l'histoire grecque ancienne avant la période classique de 3000 ans avant JC aux environs de l'époque homérique. Document d'excellente qualité réalisé par un professeur d'histoire.
[...] On présume dans cette société l'existence d'une tradition épique et orale qui aurait contribué à la composition des poèmes recueillis par Homère, on sait que les Mycéniens parlaient grec depuis le déchiffrement du linéaire B. Les poèmes d'Homère rassemblées dès le viiie siècle av. J.-C. évoquent justement le souvenir de la guerre de Troie assiégée pendant dix ans par les chefs achéens commandés par Agamemnon, roi de Mycènes, vaincue grâce à la ruse du Cheval de Troie imaginée par Ulysse. [...]
[...] Vers 1600 av. J.-C., de petits États ou cités indépendantes se partagent le contrôle politique du Péloponnèse. Les recherches archéologiques suggèrent un peuple plutôt agressif, on a retrouvé les vestiges de palais isolés sur des acropoles (villes hautes) dont on a retrouvé les fortifications, alors qu'en Crète les habitations entouraient le palais. Rien de tel à Mycènes où la ville est en contrebas, l'acropole dans laquelle on pénètre par la Porte des lions est sur une hauteur : c'est le signe d'une royauté qui n'est pas d'origine crétoise, petit détail : les murailles de Mycènes sont construites avec des blocs de pierre énormes attribués aux Cyclopes pendant l'Antiquité ! [...]
[...] Vers 2500 av. J.-C., la culture de l'âge du Bronze se répand grâce aux relations commerciales qui se créent à travers la mer Égée, les îles des Cyclades facilitant la navigation comme repères et comme refuges : on atteint la mer Noire par ses détroits, où la cité de Troie est une cité riche et étendue, bien placée pour contrôler le commerce en Méditerranée orientale, on échange des matériaux bruts venus des bords de la mer Noire au nord et des objets finis apportés de Syrie et de Mésopotamie au sud. [...]
[...] Le monde égéen, la Crète et Mycènes (3200 -1200 av. J.-C.) L'histoire grecque trouve ses origines dans les premières civilisations de la mer Égée et de la Crète du iie millénaire av. J.-C. Des idoles mystérieuses au cœur des îles grecques Depuis les découvertes archéologiques à la fin du XIXe siècle de Schliemann sur les sites de Troie (Asie mineure) et de Mycènes (Grèce continentale, Péloponnèse), et celles d'Evans en Crète (découverte du palais de Cnossos en 1902), on pense aujourd'hui que l'histoire grecque plonge ses racines dans l'histoire plus ancienne de la mer Égée qui baigne la Grèce. [...]
[...] Minos veut garder ce taureau au lieu de le donner en sacrifice à Poséidon. Le dieu de la Mer rend alors le taureau furieux et inspire la passion amoureuse de Pasiphaé, la femme de Minos, pour l'animal.La reine Pasiphaé s'éprend alors du taureau et s'adresse à l'architecte Dédale pour se faire construire un leurre afin d'approcher le taureau, elle se glisse ainsi dans une vache en bois pour séduire le taureau, et de leur accouplement naîtra le Minotaure, le monstre à double forme, l'être ambigu, moitié taureau, moitié jeune homme (Ovide), objet d'horreur.Dédale est sommé par le roi de construire une prison souterraine et labyrinthique pour y parquer le fils illégitime de la reine, à l'appétit anthropophage. [...]
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