Exposé de niveau classe de cinquième, réalisé en cours de latin, concernant les jeux du cirque à l'époque romaine. Vous y découvrirez une définition du cirque, la présentation d'amphithéâtres célèbres (avec photos), et la description des courses de chars et combats.
[...] Les amphithéâtres (Colisée et Ludus Magnus, à Rome) : Toutes sortes de spectacle avaient lieu dans l'arène de l'amphithéâtre : combats de gladiateurs en armes (hoplomachie), d'animaux féroces, entre un gladiateur et une bête sauvage (venationes), navals (naumachie) ou spectacles nautiques . Le Colisée ou Amphithéâtre Flavien est un des monuments les plus imposants de Rome. Il est situé au milieu d'une large vallée entourée par les collines du Palatin, de l'Esquilin et du Caelius. C'est l'empereur flavien Vespasien qui fit débuter les travaux en 70 ap. J.C. Ses fils Titus et Domitien contribuèrent aussi à sa construction ; l'inauguration eut lieu en 80 ap. J.C. [...]
[...] Lors de l'inauguration du Colisée gladiateurs et 7000 bêtes furent tués. Les gladiateurs Les gladiateurs pouvaient être des condamnés à mort, des esclaves (comme le célèbre Spartacus qui entraîna à la révolte ses compagnons d'une école de gladiateurs), des prisonniers ou des barbares. Les combats préférés des Romains étaient ceux où deux gladiateurs se battaient jusqu'à la mort. Ils se soumettaient à un entraînement très dur. Ils étaient armés de filets, de glaives, de tridents ou de lances mais chacun différemment. [...]
[...] Le Colisée contenait plus de places. Les spectacles se déroulaient l'après-midi, les spectateurs étaient protégés du soleil par une immense toile cirée. Bede le Vénérable (VIIIe siècle ap. J.C.) a dit : Tant que le Colisée sera debout, Rome sera debout ; quand le Colisée s'écroulera, Rome s'écroulera ; quand Rome s'écroulera, le monde entier s'écroulera.» (Quandiu stat Colisaeus, stat et Roma ; quando cadet Colisaeus, cadet et Roma ; quando cadet Roma, cadet et mundus.) Le Ludus Magnus se trouvait à l'Est du Colisée, c'était une caserne de gladiateurs dont on peut encore voir les ruines. [...]
[...] Avant la course, les attelages étaient parqués dans une enceinte fermée. En général, les attelages s'affrontaient sur des pistes d'environ 1500 m parcourues plusieurs fois. Le signal était donné par un magistrat qui jetait sur la piste un mouchoir blanc (pannus). A chaque extrémité du cirque, les chars devaient contourner une borne (la spina : long mur décoré de statues et de colonnes qui partageait la piste en son centre) sans la heurter. A chaque tour, les concurrents devaient décrocher un œuf de pierre pendu au-dessus de la spina. [...]
[...] Les jeux du cirque sont offerts par des empereurs ou par des riches citoyens, pour se rendre plus populaires. Les Romains sont toujours disponibles pour la fête. Les gens étaient friands de spectacles et de jeux sanguinaires. Les cirques et les arènes se multiplient à Rome. Panem et circences (Du pain et des jeux) telle est la recette pour calmer les tentatives de révoltes. Il y a presque 200 jours fériés par an en l'honneur des dieux, des empereurs ou d'un général victorieux qui sont consacrés à de grands spectacles : combats de gladiateurs ou d'animaux, courses de chars et naumachies (reconstitutions de combats navals). [...]
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