Caius Julius Caesar est né à Rome en juillet 101 avant Jésus Christ d'une famille Patricienne qui prétendait descendre de Iulus, fils d'Enée, et de Vénus. Cette famille n'apparut en pleine lumière qu'à la fin du 3ème siècle avant J-C : l'arrière grand-père de César avait été Consul en 157 et son père fut Prêteur en 91, puis Proconsul d'Asie. Son oncle L. Julius Caesar fut consul en 90. Sa tante paternelle avait épousé Marius. César avait d'abord été marié à une riche héritière de l'ordre équestre, Pompéia. Mais pendant la domination de Cinna, chef du Parti Populaire de 87 à 84, on lui fit épouser la fille de ce dernier, Cornelia. Lors de la dictature de Sylla, César dut fuir Rome et durant ces 3 ans d'exil, il finit ses études en Grèce dont une partie auprès de Molon, célèbre orateur. Il revint à Rome grâce aux aristocrates, successeurs de Sylla qui le nommèrent Pontife en 74 ou 73.
[...] Puis il passe en Bretagne avec 2 légions mais pour 3 semaines seulement. Il recommença en 54 avec des forces plus importantes cette fois. Il parvint à rentrer à l'intérieur des terres et il battit les bretons dans la vallée de la Tamise. Mais, à la fin de 54, la révolte débuta un peu partout, d'abord dirigée contre les gaulois alliés de César puis contre les légions qui hivernent : chez les Carnutes (Loiret), chez les Éburons (Flandre Belge) et chez les Trévires (Trèves) La deuxième campagne des Gaules Malgré le calme apparent des autres peuples gaulois, les troubles politiques à Rome et en Italie et l'échéance de la fin du Proconsulat de César (renouvelé en 56) entretenaient en Gaule un climat d'insécurité. [...]
[...] A cette occasion, il aurait annoncé sa victoire sur celui-ci à Rome en disant : Veni, Vidi, Vici De décembre 47 à juin 46, guerre d'Afrique contre les Pompéiens commandés par Scipion, Caton et les fils de Pompée qui avaient réussi à rassembler 10 légions. César finit par les battre ainsi que leurs alliés à la bataille de Thapsus et Caton se suicida. Les fils de Pompée réussirent à gagner l'Espagne où après une très dure campagne, César les défit complètement à Munda le 5 avril 45. Il resta le seul maître mais au prix de 4 ans de querelles de toutes sortes. Le Césarisme 1. [...]
[...] Cette même année, il revêtira de nouveau le consulat. César s'était fait octroyer d'autres pouvoirs ou d'autres titres comme la praefectura morum après Thapsus, l'inviolabilité tribunitienne, mais surtout après Munda, le titre d' «Imperator permanent ainsi que des honneurs civiques (salutations) et religieux (lauriers, siège d'or, statues dans les temples au coté des Dieux, des Rois de Rome et dans le temple de Quirinus au Capitole, droit de porter en permanence un manteau en pourpre, vénération comme un dieu sous le nom de Jupiter Julius). [...]
[...] En 72, il est élu questeur, ce qui lui assura un siège au Sénat. De plus, il exerça cette fonction en Espagne. Dès son retour, il réclama le droit de cité complet pour les colonies de Transpadane. Dès lors, il s'allia avec Pompée, soutenant les lois Cornélia, Manilia et Gabiniat qui conférait à Pompée des commandements extraordinaires pour combattre les pirates et Mithridate. En 68, il fut questeur et en 66 et 65, il fut Edile Curule et il s'attira la popularité du peuple en lui offrant des jeux d'une grande magnificence tout en s'endettant auprès de Crassus. [...]
[...] Contre la coalition des triumvirs, toute résistance était impossible. L'alliance entre Pompée et César avait été scellée par un mariage dynastique, Pompée épousant Julia, fille de César mais elle mourut en 54. A cette même date, Crassus fut tué à Carrhae et Pompée songea à se faire reconnaître officiellement dictateur. Pour y réussir, il se fit élire consul unique pour 52 et il préparât un coup juridique visant à éliminer le jour venu César. Désormais, la guerre civile devint inévitable : César et Pompée refusaient d'abandonner leurs pouvoirs tant que l'autre les garderait. [...]
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