La tradition des jeux à Rome se confond avec les origines de la cité, mais sous la royauté et les débuts de la République, ils sont rares et peu fréquents (environ tous les 5 ans). Il faut attendre la 2ème guerre punique pour voir leur nombre s'accroître. Sous la République, il n'existe que 2 grands festivals : les Ludi Romani dédiés à Jupiter Capitolin (ils resteront les plus importants aux plans religieux et sportifs) et les Ludi Plebei. Au début de son Histoire, Rome comptait environ 10 jours de spectacles ; sous l'Empire ce nombre s'élèvera à plus de 150.
[...] Conclusion : Nous avons vu que les jeux romains avaient à l'origine une fonction religieuse, qui a très vite été reprise dans un but politique. Au cours des siècles, la barbarie de ces spectacles s'est accrut à un tel point, que le peuple y était devenu indifférent. Plusieurs empereurs tentèrent de supprimer ces spectacles. Ils furent interdits par Constantin en 325, mais ils continuèrent jusqu'en 500. [...]
[...] Munus : Nom des combats de gladiateurs. Rudis : épée de bois donnée au gladiateur qui a gagné sa liberté. Saniarium : hôpital de Rome où sont soignés les gladiateurs blessés, il est situé près du Ludus Magnus. Tiro : Nom de l'apprenti gladiateur. Venationes : Chasses aux bêtes sauvages données dans le cirque pendant les jeux. Les différents types de gladiateurs Secutores : gladiateur lourd armé d'un grand bouclier (scutur), de jambières, d'une dague et d'un casque équipé d'une crête pour lutter contre le filet du rétiaire. [...]
[...] A l'apogée de leur carrière, les gladiateurs recevaient un rudis : épée de bois qui symbolisait le gain de sa liberté. Cette épée lui était remise par l'empereur en personne. Mais même après avoir gagné leur liberté, beaucoup de gladiateurs retournaient dans l'arène par habitude de la gloire et la fortune. C'est sous le règne de Néron (54-68 apr. J.-C.), que l'on voit apparaître des gladiatrices. Elles constituent le tableau final des grandes rencontres et combattent à la tombée de la nuit. Les combats de gladiatrices sont plus courts puisque la lutte est incertaine. [...]
[...] Il est opposé à l'opplomachi. Mirmillon : gladiateur lourd et quasi invincible armé d'un petit bouclier, d'un casque et d'une épée. Il combat contre le rétiaire. Provocator : gladiateur lourd dont l'équipement est très proche de celui du légionnaire ; ils combattent entre eux uniquement mais sont mal connus. Essédaire : gladiateur qui combat du haut d'un char. Andabata : gladiateur qui combat à l'aveugle. Il est armé d'un casque à visière sans trous ; il donne des coups dans le vide en attendant de voir ce qu'il a tranché. [...]
[...] Le dernier survivant d'une série était maintenu en vie et destiné à une prochaine série d'exécutions. Beaucoup de prisonniers se suicidaient non pas par peur de mourir par le glaive ou dévorés par les fauves mais pour éviter l'humiliation d'être tués pour le spectacle. Dans ses Lettres à Lucilius Sénèque s'indigne de la cruauté et de la barbarie des spectateurs qui assistaient à ses mises à mort. Les jeux se poursuivaient l'après-midi par les combats de gladiateurs ou les courses de chars. Les combattants logés au Ludus Magnus, atteignaient le Colisée dans une procession. [...]
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