Culte de Cybèle à Rome, Tite-Live, déesse, Rome, Fabius Pictor, Polybe, Carthage, Livius Andronicus, politique, sénat, Italie, Pessinonte, Phrygie, Asie, élection, Publius Scipion, bataille d'Ilorci, rôle des femmes, religion, vase du Tibre, installation sur le Palatin
L'extrait que nous allons étudier est un texte narratif issu du tome 29 de l'Histoire romaine de Tite-Live. Tite-Live ou encore Titus Livius est né en 59 av. J.-C. à Patavium située au nord de la péninsule italienne, en Vénétie. Tite-Live est issu d'une riche famille de noble. Il entame des études de rhétorique et de philosophie ce qui l'amène à Rome à l'âge de 24 ans.
[...] Nous pouvons alors nous demander comment Tite-Live décrit l'arrivée de la déesse comme un événement essentiel pour Rome. Pour répondre à cette question, nous décomposerons notre étude en trois parties, tout d'abord, nous nous intéresserons à l'organisation de grande ampleur, puis au rite de la déesse avant de conclure par la transformation du rite de la déesse en fête populaire. Une organisation de grande ampleur A. Une dimension politique : l'intervention du Sénat À la suite de l'invasion de la péninsule italienne par Hannibal, Rome décide de consulter les livres sibyllins (oracles de l'ancienne Rome allouée à la Sibylle de Cumes) — sur l'ordre d'un magistrat et du Sénat. [...]
[...] Le Palatin est l'une des sept collines de Rome, celle-ci occupe une position centrale, la colline correspond à la partie la plus ancienne de Rome. On peut apercevoir le Forum romain au nord du Palatin ou encore le Circus Maximus au sud. À l'époque impériale, d'importantes demeures peuplent la colline, ces demeures sont celles des différents empereurs, ce qui donne le mot « palais ». Le bétyle est alors apporté provisoirement dans le temple de la Victoire en attendant la construction d'un temple dédié à la Magna Mater donc de 204 av. [...]
[...] Les Romains essuient un grand nombre de défaites dû à la suprématie militaire de l'ennemi. Au vu du contexte de guerre, la religion de base à Rome n'est plus suffisante et les actions entamées par le Sénat dans le but d'apaiser la colère des Dieux s'avèrent inutiles. En 212 av. J.- C., le sénat organise des Jeux Apollinaire après la défaite de Cannes, Rome entreprend également une cérémonie de chant Carmen formée de Livius Andronicus et de 27 jeunes filles à la suite de l'arrivée du frère d'Hannibal en Italie. [...]
[...] Les jeux sont présidés par les édiles curules, les magistrats apparaissent notamment vêtus de la toge prétexte ou encore de la toge pourpre. Mais ce n'est pas tout, à la suite des jeux Mégalésiens, on peut également retrouver les ides d'Avril, il en est fait mention à la ligne 23 : « La veille des ides d'avril, et ce jour devint férié ». Les ides s'inscrivent dans ce que l'on appelle les jours néfastes, autrement dit les jours de fête où les procès étaient interdits. [...]
[...] Le but de ce vote était aussi de voter pour le candidat qui leur promet le meilleur avenir. C'est en effet Publius Scipion alias Scipion Nasica, qui est désigné visible à la ligne 6. À cette date, il n'avait pas encore été général et l'homme d'État romain que l'on peut facilement reconnaître aujourd'hui. Il est né en 236 voire 235 av. J.-C à Linterne en Campanie. Il appartenait à la famille des Scipion, et plus précisément à la gent Cornelia. [...]
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