Interactions, cité, Dieux, Rome antique, polythéisme païen, suprématie des Dieux, vie religieuse romaine
La civilisation romaine agit depuis toujours sous la protection des Dieux. Les civilisations qui ont précédé cette dernière ont toujours eu un ou plusieurs Dieux auxquels ils se vouaient, auxquels ils demandaient conseil. La période romaine n'échappe pas à cette tradition.
En effet, Rome et les cités, provinces, territoires sous sa domination sont monothéistes, mais la plupart du temps polythéiste. Rome et les cités qui lui sont directement liées, les cités dites Italiennes, ont une religion à caractère polythéiste. Une seule cité peut avoir une quantité innombrable de Dieux, il n'y a pas de limite. Ces Dieux peuvent se retrouver dans d'autres cités, et cette dernière peut également avoir ses propres Dieux. Tout dépend des croyances, de la construction de la ville, des activités qui y sont faites.
La cité romaine est par définition une communauté politique dont les membres qu'on appelle les citoyens s'administraient eux-mêmes. C'est en quelque sorte un État constitué par une ville et son territoire avec une taille qui varie selon la puissance de la cité. Les cités romaines luttent pour maintenir une autonomie, il y a un ensemble d'institutions auxquelles les citoyens participent, comme l'Assemblée ou le Sénat pour les Romains. Chaque citoyen est porteur du droit de cité romaine depuis l'édit de Caracalla de 212 avant Jésus Christ ; ainsi ils sont citoyens romains et ce droit se transmet héréditairement. Ce droit permet en outre des droits civils, politiques et juridiques, mais il permet aussi d'entrer dans les temples, de pratiquer des rites privés ou collectifs, donc de participer à la vie religieuse de la cité. La religion est un aspect primordial dans l'équilibre d'une cité. En effet les Dieux assurent la protection de chacun et toutes les décisions doivent passer par l'accord des Dieux. De fait, chaque citoyen est païen et croit en une multitude de Dieux pour répondre à toutes ses peurs, ses volontés, ses motivations.
[...] La religion est un aspect primordial dans l'équilibre d'une cité. En effet les Dieux assurent la protection de chacun et toutes les décisions doivent passer par l'accord des Dieux. De fait, chaque citoyen est païen et croit en une multitude de Dieux pour répondre à toutes ses peurs, ses volontés, ses motivations. À l'époque romaine, la religion signifie clairement dans les esprits des citoyens romains : honorer les Dieux. Pour les honorer la cité met en place tout un dispositif spécialement voué aux cultes, aux rites, aux sacrés. [...]
[...] Les citoyens romains ont un fort besoin d'honorer les Dieux, il y a là une utilité, plus qu'une obligation. Les mentalités d'antan ne sont pas du tout les mêmes qu'aujourd'hui où la religion dans le monde occidental n'est plus ou peu suivit, les croyances et les grands jours de fête ne sont suivis que par une mince partie de la population. Dans la période qui nous intéresse, de 133 à 44 avant Jésus Christ, Rome est organisée en République avec des citoyens actifs dans l'administration de la cité. [...]
[...] C'est l'exemple de Jupiter et Hercule qui sont deux Dieux importants qui parfois doivent se visiter. Cette foule de Dieux symbolise la superpuissance de Rome. On peut distinguer les Dieux qui font parti de l'ordre Romain qu'ils soient dans le domaine privé ou public et ceux dit étrangers. En effet lorsque les Romains agissent à l'extérieur avec l'appui d'un ou plusieurs Dieux, les divins ont besoin de parler avec les autres Dieux de la cité que les Romains s'apprêtent à envahir. [...]
[...] Pour qu'un espace soit sacré il est nécessaire qu'il soit légalement consacré (temple, portique, autel ) Lorsque les offrandes commencent à gêner, elles sont vendues ou mises sur la voie publique, le premier passant en sera le propriétaire. Certaines, les plus importantes, sont enterrées dans le sanctuaire, c'est le cas d'offrande venant de grands dirigeants. Il faut faire la différence avec les objets religiosi, qui eux se trouvent dans les sanctuaires privés et dédiés selon la procédure privée par l'héritage. [...]
[...] Rome et les cités qui lui sont directement liées, les cités dites Italiennes, ont une religion à caractère polythéiste. Une seule cité peut avoir une quantité innombrable de Dieux, il n'y a pas de limite. Ces Dieux peuvent se retrouver dans d'autres cités, et cette dernière peut également avoir ses propres Dieux. Tout dépend des croyances, de la construction de la ville, des activités qui y sont faites. La cité romaine est par définition une communauté politique dont les membres qu'on appelle les citoyens s'administraient eux-mêmes. [...]
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