Le système de la démocratie prendrait ses sources dès certaines tribus amérindiennes mais son point de départ officiel demeure par la création d'institutions démocratiques dès le Ve siècle avant J.C. à Athènes.
Capitale de l'Attique et capitale intellectuelle de la Grèce, la cité athénienne est décrite par Claude Mossé comme étant « la plus importante des cités grecques aux Ve et IVe siècles, et donne à la civilisation grecque classique son unité ». Elle se caractérise par un développement important de sa flotte à la fois pour le commerce et la guerre (...)
[...] Les hommes politiques les plus influents lors du IVe siècle seront des orateurs. Ainsi, ce constat montre que pour pouvoir convaincre le peuple il fallait savoir parler, avoir du temps et de l'argent, ce qui signifie en quelque sorte d'un retour à l'élitisme. Conclusion : L'apogée d'Athènes et de ses institutions démocratiques correspond aux années 460-430. Il s'agit d'une réponse aux crises du VIe siècle. Ce que l'on appelle le siècle de Périclès aura été un tournant décisif dans l'élaboration des institutions démocratiques à Athènes. Néanmoins elles demeurent incomplètes. [...]
[...] Diverses fonctions politiques occupent une place importante dans les décisions prises pour la cité. Les magistrats représentent une grande partie des personnalités politique de l'Athènes classique. A l'initiative des lois avec le peuple et en charge de les faire appliquer, ils détiennent donc un pouvoir élevé. De plus, pour ce qui est des charges militaires et financières dont des compétences précises sont indispensables, elles se trouvent désignées par l'élection. Cette dernière propice aux manœuvres et aux intrigues (C.Mossé p.78) laisse champ libre au tirage au sort. [...]
[...] Par la suite, Ephialtès sera l'instigateur de la réforme de l'Aréopage qui aura lieu en 462/461. Ancienne assemblée qui recrute ses membres parmi les aristocrates, archontes sortis de leurs charges, cette institution se verra considérablement réduire ses décisions politiques. Ses pouvoirs demeurent alors restreints aux seuls crimes de sang (P.Brun, p.98). Dès lors le Conseil des Cinq-Cents, ou Boulè, s'est vu bénéficier de la majeure partie des pouvoirs législatifs de l'Aréopage. Enfin, Périclès achève l'œuvre démocratique de ses prédécesseurs. Stratège athénien, il reformule en 451 les critères d'accession à la citoyenneté athénienne. [...]
[...] Les institutions démocratiques athéniennes ne se sont pas imposées dans leur ensemble de façon évidente à travers des réformes et des fonctions importantes. Différentes étapes se sont succédées afin de mettre en place et asseoir ce type d'organisation de la société athénienne. Différentes réformes des institutions ont permis le renouveau de la vie au sein de la cité athénienne. La longue période tyrannique des Pisistratides laisse après elle de nombreuses querelles entre certaines familles aristocratiques. Entre autre, des tensions opposent Clisthène, chef des Alcméonides et Isagoras. [...]
[...] Pour être citoyen il faut à la base avoir un père athénien puis à partir de 451 il faut également avoir une mère ayant un père athénien. Les femmes, les étrangers que les athéniens appellent métèques et les esclaves sont exclus de la citoyenneté. Elle fonctionne donc comme un système d'exclusion. Les citoyens forment le démos et seuls ces derniers participent à la politique de la cité. Cet ensemble de citoyens est appelé politeia et se définit par des règles strictes qui régissent les conditions d'accès à la politique. Le corps électoral composé de 25 à citoyens exclut une majorité de la population. [...]
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