C'est la période de 50 ans (particulièrement à Athènes) entre les Guerres Médiques et la Guerre du Péloponnèse. C'est également le nom du récit de Thucydide (I, 89 à 118) qui en est la source majeure et qui prend le relais d'Hérodote dont les Histoires s'achèvent en 479. Thucydide nous renseigne ainsi sur la mise en place de l'archè athénienne (commandement, autorité, empire, impérialisme). C'est donc l'histoire de l'impérialisme athénien dont on obtient un complément avec les écrits de Diodore de Sicile (...)
[...] Sparte sans le vouloir a favorisé l'essor de l'impérialisme athénien. C. Quelques mots sur la fortification d'Athènes. A Athènes, on construit à la hâte des murailles sous l'impulsion de Thémistocle pour se protéger contre Sparte. Cette fortification s'accompagne d'un aménagement du Pirée dont la construction, commencée depuis 493, se termine en 450. En 453, on construit également les Longs Murs. Athènes tend à devenir une ile fortifiée dont la puissance militaire se concentre uniquement sur la flotte La ligue de Délos à ses débuts confédération La Ligue de Délos ou Athènes et ses alliés nait de la scission au sein de la ligue hellénique. [...]
[...] Chypre est en partie perse. Cette expédition est d'abord un échec, Cimon meurt de maladie. Puis c'est une victoire à Salamine de Chypre, sur terre et sur mer. Cimon mort, des négociations sont possibles avec les Perses car c'était un partisan de la guerre est signée la Paix de Callias qui marque la fin officielle des Guerres Médiques. Callias est un négociateur athénien envoyé à Suse pour négocier la paix. Le contrat stipule : une autonomie de toutes les cités grecques d'Asie (rapporté par Diodore) la démilitarisation de la mer Egée et du littoral d'Asie Mineure : Phasélis et Bosphore mais qui n'exclut pas la perception d'un phoros pas de nouvelle expédition grecque Athènes retire donc ses forces de Chypre. [...]
[...] Cependant, Athènes a la direction militaire et diplomatique de l'alliance et elle est surtout responsable du phoros apport financier, contribution) payable en nature ou en espèce, soit en navire ou en argent. On pense que l'assiette fixée pour le phoros est décidée au départ par Athènes et plus tard par l'accord des allés. Au départ, c'est donc Athènes seule, par la Boulè, qui fixe le montant du phoros et elle se donne le droit d'intervenir contre les mauvais payeurs. L'encaissement est fait par les héllénotames (=trésoriers des grecs), des magistrats athéniens créés à cet effet. [...]
[...] On note alors le recul athénien de la défaite de Choronée à la paix avec Sparte. En 447, c'est l'effondrement athénien en Boétie avec Tolmidès contre les oligarques Béotiens. Athènes abandonne ainsi toute influence en Boétie sauf sur Platées. Il y a également un soulèvement en Eubée de la plupart des cités alliés sauf Karystos, contre le phoros maintenu malgré la paix de Callias et donc contre l'archè athénienne qui n'a plus lieu d'être. Périclès passe en Eubée avec une armée mais revient aussitôt car Mégare fait défection. [...]
[...] Il sème la panique dans Corinthe au même moment où Périclès effectue un raide maritime dans le golfe de Corinthe et obtient l'adhésion de la ligue d'Archaie. L'impérialisme athénien est à son apogée et à son expansion maximale et ni Corinthe, ni Sparte ne réagissent. En 454, on considère qu'il y a une menace venant des Cyclades, le déplacement du trésor de Délos à Athènes est vu comme une mesure d'urgence contre les défections après le désastre en Égypte. Plus tard, ce transfère facilite la main mise athénienne sur le trésors et donc les fonds de la Ligue de Délos. III. [...]
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