Cours visant, par l'étude de cinq historiens dont Thucydide et Xénophon, à mieux comprendre les enjeux de l'historiographie antique et à parfaire sa connaissance de la naissance de l'histoire ...
[...] L'historiographie grecque Hécatée de Milet II/ Hérodote III/ Thucydide IV/ Xénophon Polybe Plusieurs définitions peuvent être donnée à l'histoire : L'histoire, c'est la connaissance du passé humain, des faits humains dans un temps révolu, jugés importants et dignes de mémoires. L'histoire, c'est aussi une démarche, une méthode qui permet d'appréhender les faits scientifiques. Enfin, l'histoire c'est tous les ouvrages, les études et les écrits qui relatent des faits historiques. L'histoire, c'est donc connaître mais aussi comprendre les évènements marquants du passé en en spécifiant les causes, c'est-à-dire en décrivant et en expliquant. [...]
[...] Néanmoins, son œuvre est totalement anarchique, il est considéré comme un conteur un peu naïf alors que sa raison reste toujours en éveil et qu'il est sensible à la bizarrerie des mœurs et des coutumes même. Sa désorganisation est visible dans la chronologie car il ne s'inscrit pas dans un temps historique cohérent ; il n'y pas de datation et lorsqu'elle est présente, elle est floue ou hétérogène dans le sens où il utilise le calendrier de l'interlocuteur. S'il fait œuvre d'historien c'est donc en se posant la question du comment et du pourquoi. [...]
[...] Son récité fait intervenir plusieurs types de causes. Tout d'abord, la fortune qui conditionne les évènements historiques, puis les hommes qui les déterminent aussi car ils maîtrisent leur destin, et enfin les institutions et les armées. Au sens traditionnel du terme, Polybe ne fait pas d'histoire universelle car il se limite à des périodes bien déterminées. L'histoire au sens polybien du terme est à comprendre au sens de pragmatique parce qu'elle vise l'étude de faits que l'on peut comprendre. Pour conclure notre sujet, on peut dire que l'historiographie grecque s'oppose à l'historiographie romaine dans le sens où les Grecs sont plus soucieux de méthodes et recherche avant tout l'objectivité et pour ce faire, adopte un style très simple, sans fioritures. [...]
[...] Il étudie cette guerre car elle peut revenir. Or le problème c'est que le temps s'écoule et que les faits ne se reproduisent jamais à l'identique. Certains contemporains ont vu une négation de l'historicité de Thucydide mais il n'a jamais tiré de leçon théorique de ces faits. Xénophon (450-355/350), né à Athènes et présenté comme le continuateur de Thucydide sans toutefois l'égaler et nous allons voir pourquoi. Amateur en tout, curieux de tout et saisissant l'information comme elle lui vient, son œuvre est plurielle. [...]
[...] Or après la première partie passée, il ne cherche plus les causes et manipule les faits, son travail devient laconocentriste donc il dissimule certains évènements. Cependant, il reste une des sources majeures pour le IVe siècle. Polybe (200-125), originaire de Mégalopolis, une cité d'Arcadie. Il est l'auteur d'une histoire universelle ou totale, de la même manière qu'Hérodote et Thucydide. Il est le seul à faire ce type d'histoire mais il n'en est pas le précurseur. Ce type d'ême manière qu'Hérodote et Thucydide. [...]
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