Cours d'histoire de deuxième année de faculté sur le fonctionnement de la république romaine. Document de 800 mots environ.
[...] La république romaine 1. la mise en place du nouveau régime Les découvertes archéologiques ont montré que la date de 509 ne correspondait à aucune rupture brutale dans la cité. La prospérité économique se poursuivit jusqu'au début du V e siècle et se manifesta dans les travaux de rénovation du forum. En revanche, aux environs de 480, une récession économique fut constatée ; Elle semblerait coïncider avec la rupture du monde étrusque, auquel Rome était étroitement liée, et correspondait à la mise en place des institutions républicaines. [...]
[...] Les innovations institutionnelles Une république oligarchique ; les responsabilités militaires et politiques étaient réservées aux lus fortunés. Les consuls étaient élus par les comices centuriates (le peuple assemblé) Le dictateur était proclamé par le consul dans le silence de la nuit Les préteurs étaient désignés par les auspices. Ils étaient an fait choisis par un vote censitaire qui privilégiait les citoyens de la première classe. L'imperium de ces magistrats n'était fondé sur aucun texte organique, mais sur une loi curiates, votée par les comices du même nom, soit trente licteurs, représentant les magistrats supérieurs. [...]
[...] Ils rassemblaient le peuple en armes et se réunissaient au champ de Mars. Les citoyens recensés tous les cinq ans, y étaient répartis en classes censitaires et 195 centuries, chacune étant capable de fournir un contingent de cent hommes. Or la première classe comptée à elle seule 80 centuries + 18 centuries équestres. La même inégalité résidait au niveau des classes d'âges les iunores étaient plus nombreux que les seniors. La concilia plebis et les assemblées tributes étaient en apparence plus démocratiques : - Les concilia plebis ne réunissaient que la plèbe et pouvaient édicter des plébiscites soit des lois valables pour la plèbe seule, avant qu'elle ne le devienne pour tous dés 287 av JC (loi hortensia). [...]
[...] Le sénat ne pouvait pas se réunir de lui-même mais sur convocation de l'un des magistrats en exercice. Il disposait théoriquement de pouvoirs restreints formuler des senatus consult, sans pouvoir de décision mais il détenait l'auctoritas. En réalité ils possédaient des prérogatives importantes en matière financière religieuse et en politique extérieure. Il décidait de la guerre et de la paix, dirigeait les opérations militaires gérait la diplomatie et l'administration des pays conquis. De ce fait les magistrats supérieurs dépendaient étroitement de cette assemblée pour leur carrière et leurs moyens d'actions. [...]
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