Cours d'histoire de seconde année de faculté sur les soubresauts politiques à la fin de la république romaine. Document de 1600 mots.
[...] (Première catilinaire) Dés le 9 novembre (deuxième catilinaire), Cicéron fit appel à l'opinion publique pour déjouer un complot tout en laissant planer la menace d'une guerre civile. Le dénouement intervint début décembre à la suite d'une dénonciation des conjurés par les Gaulois Allobroges venus à Rome pour se plaindre de leur ancien préteur, Murena. Ce fut Porcius Caton qui emporta la décision finale en décidant la mort des conjurés. La résistance de Catilina et de Manvius prit fin le 8 janvier 62 et ne laissa aucun survivant Cicéron sauveur de la république. L'homme nouveau. [...]
[...] Les convulsions politiques de la république romaine les Imperatores au pouvoir. A - Marius ou le coup d'état permanent. Après la crise Gracquienne, (133-121), les guerres serviles de Sicile (135-132), et la guerre des Alliés les valeurs traditionnelles de la société romaine s'étaient effondrées. Ce fut ainsi que Marius (157- 86) put après une brillante carrière de générale, briguer des fonctions politiques. Son plus grand mérite fut sans doute de revoir la réforme militaire Servienne censitaire, en adoptant dés 107, un nouveau mode d'enrôlement qui faisait appel à tous les volontaires. [...]
[...] Il réunit une clientèle assez hétéroclite formée d'anciens combattants de Sylla Son programme était révolutionnaire : il déclarait que l'état se composait de deux corps, l'un débile avec une tête branlante, l'aristocratie, l'autre avec de la vigueur, mais manquant de tête , la plèbe aurait une tête en lui. Les élections prévues pour la fin juillet furent reportées au début du mois de septembre ; elles rejetèrent la candidature de Catilina, au profit des deux candidats officiels : Murena et Rufus. Le plan de Catilina fut élaboré entre Octobre et Novembre 63. [...]
[...] Ce premier coup d'état militaire ouvrait une longue série de désordres dans la capitale. En 87, Marius reprenait la ville, bannissait les Syllanistes et mourrait un an plus tard, laissant Cinna au Pouvoir. Sylla ou la monarchie manquée Sylla débarqua à Brindes en 83 et remonta vers Rome en écrasant sur son passage tous les adversaires Marianistes. L'homme. Salluste anti-marianiste fait un portrait favorable de Sylla. Aristocrate, pauvre et jouisseur, mais excellent stratège, fin diplomate, et grand administrateur, tels seraient les qualités de Sylla d'après Appien. [...]
[...] Il franchit avec un certain talent les premiers échelons du parcours sénatorial : questeur de Sicile en 76, édile en 70, il dénonça dans son discours des Verrines les exactions du gouverneur Verrès et discrédita la justice sénatoriale. Préteur urbain en 66 il prononça son premier discours politique le de Imperio Pompei. En 64, il choisit délibérément le camp de la nobilitas. Rullus proposa une nouvelle loi agraire qui mettait en lotissement tous les terrains de l'ager publicus, à l'exception des terres attribuées aux vétérans de Sylla. [...]
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