Qu'est-ce que l'histoire des religions ? Il faut savoir prendre du recul par rapport au vocabulaire que l'on utilise souvent. Il faut discerner par exemple religion et religions. Il n'y a pas de terme commun dans les langues indo-européennes pour désigner la religion. La religion est nommée que lorsqu'elle est délimitée. Mais dans ces civilisations, tout est porteur de signe divin.
La religion vient du latin religio, utilisé par Cicéron. Ce terme de religio viendrait soit de religere, qui veut dire accueillir et amener à soi. Ce terme de religio, Cicéron le met en rapport avec les scrupules, les sentiments et la piété des individus. Cette étymologie a donc plus de crédibilité que l'autre, qui serait que le mot religio viendrait de religare, qui veut dire relire. Il y aurait donc dans ce mot la relation entre le(s) dieu(x) et les hommes.
La religion est un système individuel et collectif comprenant des récits, des modèles, des symboles qui constituent une pensée articulée. Ce terme de religion fait partie désormais du vocabulaire général et s'est désoccidentalisé puisqu'on parle de religions orientales.
L'histoire des religions est l'étude des faits religieux au sens large, c'est-à-dire de tout ce qui est en rapport avec le champ religieux. On rencontre dans cette étude plusieurs obstacles, qui sont notamment le préjugé occidental qui s'accorde à dire que sa ou ses religions sont supérieures à celles des autres parties du monde. Certains diront aussi que l'on ne peut pas prendre de distance avec la religion car cette dernière se vit et ne s'étudie pas. L'histoire, elle, est celle des faits et des évènements et s'accompagne d'une histoire nouvelle, qui prend en compte les mentalités et l'histoire culturelle. Un autre problème se pose : comment comparer deux religions ?
[...] Il y a eu aussi hormis ces groupes les voyages de Saint Paul, les actes de Pierre du siècle. L'évangile le plus ancien est celui de Marc et aurait été rédigé à Rome à l'intention des chrétiens non-juifs. Les méthodes de diffusion Il n'y a aucun plan d'évangélisation mais des méthodes. Les disciples juifs sont dans les synagogues. La diffusion du message se fait par la lecture des textes. Les chrétiens relisent l'écriture à la lumière de la mort et de la résurrection de Jésus. [...]
[...] Cela permet de définir la responsabilité des hommes devant Dieu. Ceci se retrouve dans de nombreux épisodes, comme celui de Noé, qui est le restaurateur de l'alliance avec Yahvé après la destruction de l'homme. Noé est le législateur transcendant. D'autres épisodes sont apparentés : Babel, Moïse au Sinaï. - Israël est le peuple élu. Cela veut dire que c'est le peuple choisi par Dieu mais le choix de Dieu ne doit pas être interprété comme la supériorité du peuple Juif mais comme la responsabilité et les devoirs devant Dieu. [...]
[...] Elle se fait dans le cadre d'un véritable repas. L'eucharistie consiste à faire mémoire de l'histoire du salut. Quand les fidèles se réunissent le dimanche, ils sont là pour entendre le Nouveaux Testament (mémoire des Apôtres) et également l'Ancien Testament (écrits des prophètes), ainsi que des homélies. Enfin, on partage le pain et le vin après la consécration des espèces. Il s'agit ensuite pour le prêtre de placer sa formule d'anamnèse Prenez, ceci est mon corps Une anamnèse est le fait de se souvenir. [...]
[...] Pour les Grecs voulant connaître le texte sacré ? Pour l'administration ? II- La Bible hébraïque La langue hébraïque et les composantes de la Bible hébraïque Sen, fils de Noé, signifie nom Le nom, dans la culture judaïque, est important pour désigner le dieu ou les personnes. L'hébreu est une langue consonantique, qui comporte 22 consonnes avec des voyelles qui sont vocalisées. On ne sait vocaliser quand on lit qu'avec le nombre de points qui accompagnent les consonnes. Cela se vérifie pour le nom de dieu, le tétragramme. [...]
[...] Jésus est de même nature que Dieu. La mésentente entre Nicéens et Ariens continue jusqu'à la fin du siècle. En 431, le concile d'Ephèse conduit à l'affirmation de la maternité virginale de Marie. En 451, le concile de Chalcédoine proclame que le Christ est une seule personne avec deux natures, humaine et divine. Cela entraîne des subdivisions entre l'Eglise dominante et les Eglises orientales, qui regroupent les Syriens, les Coptes, les Arméniens et les Ethiopiens. Ces Eglises prennent la position de Nestorius, un prêtre syrien soutenant que le Christ est deux personnes. [...]
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