L'enfant dans la grèce du Vème siècle avant JC

Résumé du document

La Grèce du Vème siècle avant Jésus-Christ est une période de rayonnement pour de nombreuses cités dont les plus connues demeurent Sparte et Athènes. Ce siècle voit éclore l'idée de démocratie et de citoyenneté mais il est aussi marqué par le développement culturel tant au niveau de la politique, de l'art que de la pensée philosophique.

L'Histoire elle même apparaît sous la plume d'Hérodote. Si les Dieux continuent d'envahir le quotidien des hommes, une place importante est tout de même accordée à ces derniers au sein des cités. Parler de l'Histoire de la Grèce Antique et plus particulièrement à son apogée, ne peut pas se faire sans oublier ceux qui seront les acteurs de demain, les enfants (...)

Extraits

[...] A Athènes, lors d'une fête religieuse que nous avons déjà expliqué, les Oschophories, vingt adolescents des meilleures familles disputaient, deux par deux, des courses à pieds d'environ 7 km. Chaque couple représentait une tribu de la ville. Lors des Panathénées il y avait des épreuves de lutte, course, saut en longueur, lancer de disque et de javelot. A Olympie, l'après-midi du deuxième jour des jeux, avaient lieu les compétitions réservées aux adolescents fils légitimes de citoyens grecs libres, âgés de 12 à 18 ans. L'intégration de l'enfant dans la vie religieuse Les fêtes religieuses athéniennes Les panathénées. [...]

[...] Il est entouré d'un ensemble d'éducateurs. Comme les stratèges, ces fonctionnaires sont élus par l'Ecclesia. On distingue : le pédotribe, pour la gymnastique, l'hoplomaque,pour le maniement des armes de poing, le toxote, pour le tir à l'arc, l'acontiste (ὁ ἀκοντιστής) pour lancer de javelot. Le contenu de la formation éphébique Les éphèbes ont l'obligation de fréquenter les gymnases. Ils s'y entraînent à la course, au maniement des armes des hoplites, aux marches rythmées par le son de la flûte. Ces exercices physiques et militaires leur apprennent l'endurance, la prestance et la discipline. [...]

[...] Les Apaturies duraient trois jours et avaient lieu en automne. Le troisième jour, le père offrait en sacrifice une brebis ou une chèvre à Zeus phratrios et Athéna phratria et par serment il confirmait la légitimité de son fils. Les membres de l'assemblée de la phratrie votaient alors la réception de l'enfant au sein de la phratrie. Si le vote était négatif le père pouvait saisir la justice. Si les tribunaux lui donnait raison, l'enfant était reçu dans la phratrie et ceux qui s'y étaient opposés pouvait être condamnés à une amende. [...]

[...] Les cendres et ossements étaient recueillis dans une urne en métal ou un vase d'argile destiné à être enseveli. Le repas funèbre : une fois les obsèques terminées, il avait lieu dans la maison d'un proche ou du défunt, le domicile de celui-ci considéré comme étant souillé par la mort en attendant une purification rituelle. On place dans une tombe tout un mobilier funéraire, particulièrement des objets, croit-on, susceptibles de servir dans la vie de l'au-delà, parmi lesquels quelques pièces de monnaie ( glissées dans la bouche du défunt pour le paiement du passeur Charon Sur le tertre funéraire, on dresse une stèle ou un vase de marbre ( lécythe ou loutrophore ) porteurs d'inscriptions qui déclinent le nom du disparu accompagné d'une formule de salutation, voire une épitaphe. [...]

[...] L'évolution des processus éducatifs provoque un nouveau clivage dans la cité entre les jeunes de villes qui ont accès à cette éducation et les jeunes des campagnes, plus pauvres à la fin du Vème siècle. L'éducation de l'adolescent prend un tournant à 18 ans avec l'éphébie sur lequel on reviendra plus tard. L'éducation des sophistes ou l'enseignement supérieur Au Vème siècle avant Jésus-Christ, on s'aperçoit que l'enseignement dispensé dans les écoles et qui correspond au primaire actuel environ, est loin de suffire aux besoins de la cité. Les premières écoles de médecines et de philosophies naissent. Après l'école de Milet, l'école des Sophistes surgient au milieu de ce siècle. [...]