Idées politiques, antiquité, 18ème siècle, Grèce Antique, Rome, Aristote, Polybe, Mégapolis
Les Romains admiraient énormément les Grecs et les ont donc copiés, ils vont reprendre leurs idées politiques et leur philosophie.
Polybe est un Grec né à Mégapolis, ville du nord du Péloponèse, en 210 avant JC, il va participer à la lutte des Grecs contre Rome. Rome va entrer en guerre contre la Macédoine pour conquérir les cités grecques, lors de cette campagne militaire, Polybe va être fait prisonnier par les romains et ramené à Rome par le général Scipion en qualité d'otage. Ce général va faire de Polybe un précepteur en raison de sa très grande culture, il va le chargé d'enseigner la philosophie grecque notamment.
[...] Il y a par la suite, la Royauté, le pouvoir est également aux mains d'un seul homme, mais qui va l'exercer dans l'intérêt général avec l'adhésion de la population, et en introduisant dans le gouvernement des vertus morales et des notions de justice. Cependant, la royauté est vouée à se corrompre puisque le roi cédera à ses caprices et réalisera ses intérêts personnels. De plus, avec les royautés, le caractère héréditaire trouve sa place, le chef n'est alors plus choisi pour ses capacités, mais en fonction de sa naissance. Le goût de l'argent et de la prospérité prend aussi le dessus. [...]
[...] Ce régime tend quand même vers l'aristocratie, l'institution la plus forte étant le Sénat composé des familles aristocratiques, il contrôle beaucoup les consuls et laisse peu de marge de manœuvre au peuple. De plus le caractère monarchique des consuls est un peu exagéré, les consuls forment plus une sorte d'aristocratie qui contrôle l'exécutif. Néanmoins, cette république ne va pas durer éternellement, à partir du deuxième siècle, des problèmes sociaux apparaissent entre le peuple et l'aristocratie, des problèmes militaires, des conquêtes qui agrandissent Rome et sa gloire, mais qui donne de plus en plus de pouvoir aux généraux, des problèmes économiques, Rome ne produit presque plus rien et importe tout des colonies, or les colonies n'ont pas des ressources inépuisables et des famines commencent à éclater. [...]
[...] L'oligarchie est un régime où le pouvoir est aux mains des aristocrates attirés seulement par l'appât du gain, de plus ils ont une passion héréditaire du pouvoir et aime plus que tout l'argent et faire des bénéfices, dès lors le régime à tendance à évoluer en ploutocratie. De ce fait, le peuple aura encore recours à des révoltes. Le peuple va alors installer la démocratie, avec le plus grand nombre au pouvoir, mais elle évolue souvent aussi en démagogie, où le peuple donne le pouvoir à des démagogues qui visent des intérêts tout en flattant le peuple au détriment des riches. On retour ensuite au début, où l'homme fort reprend le plus part. [...]
[...] Ce dernier considère que les solutions grecques n'étaient pas les bonnes et que la cité idéale n'était pas une réponse. Pour lui si tous ces régimes ne fonctionnent pas c'est qu'ils ont des défauts, qu'ils contiennent dans leur caractère même ce qui va causer leur perte. Polybe va donc prôner les bienfaits d'un régime mixte. II- Un seul bon régime : le régime mixte. Les Grecs n'avaient pas trouvé le régime mixte idéal, à la différence de Polybe, selon lui ce régime n'est ni plus ni moins que la République romaine (509 av. [...]
[...] Histoire des idées politiques de l'Antiquité au 18ème siècle - La continuité des idées politiques grecques dans la Rome Antique avec Polybe Les Romains admiraient énormément les Grecs et les ont donc copiés, ils vont reprendre leurs idées politiques et leur philosophie. Polybe est un grec né à Mégapolis, ville du nord du Péloponnèse, en 210 av. J.-C., il va participer à la lutte des Grecs contre Rome. Rome va entrer en guerre contre la Macédoine pour conquérir les cités grecques, lors de cette campagne militaire, Polybe va être fait prisonnier par les Romains et ramené à Rome par le général Scipion en qualité d'otage. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture