De plus en plus ces derniers sont minoritaires. La citoyenneté est donnée par la naissance et par la reconnaissance paternelle. Le père doit présenter son enfant nouveau né à ses proches ; à Sparte les anciens de la tribu peuvent lui refuser la vie. Les femmes sont nécessaires à la transmission de la citoyenneté. Leur place dans un certain nombre de fêtes religieuses témoigne d'une intégration civique mais non politique ...
[...] Leur existence juridique apparaît comme presque nulle. La femme est toujours sous la dépendance de l'homme, son kyrios. Si elle devient orpheline elle doit être prise en charge par les individus mâles de sa famille paternelle : celui qui devient tuteur de l'épiclère doit la marier et lui constituer une dot. A sparte, le rôle des femmes s'est développé en liaison avec les astreintes du métier de militaire des citoyens. La liberté sexuelle est essentiellement celle de l'homme adulte, citoyen de milieu aristocratique. [...]
[...] Jeunes et vieux. Avant d'être passé par l'éphébie, soit vers 18 ou 20 ans, le jeune homme n'a ni pouvoir politique, ni capacité juridique. Souvent, il lui faut attendre encore dix ou douze ans pour faire partie des hommes faits et accéder aux magistratures, au conseil. A sparte aussi l'homme doit attendre d'avoir trente ans pour vivre avec sa femme. La soixantaine marque aussi une autre étape, l'homme est délivré du service militaire ; dans les cités aristocratiques, il peut postuler à la gérousia. [...]
[...] Leur place dans un certain nombre de fêtes religieuses témoigne d'une intégration civique mais non politique. La terre ne peut en principe appartenir qu'à la cité ou aux citoyens seuls. Les revenus excédentaires de la cité sont répartis entre les citoyens qui peuvent parfois bénéficier de distributions gratuites de céréales. S'il est jugé, c'est par ses pairs. les non-citoyens libres Les métèques. Passé un mois, l'étranger doit se faire enregistrer comme métèque. A Athènes, il paie une capitation, le métoikon. [...]
[...] Inférieurs libres. Ils sont particulièrement nombreux dans les cités aristocratiques et n'ont pas les mêmes droits politiques. Les non libres Les esclaves sont le plus souvent achetés et ne disposent d'aucun droits : ni liberté, ni famille, ni possessions. Leurs activités et leurs genres de vie sont réglés par le maître, les liaisons amoureuses réglées par lui, leurs enfants le plus souvent exposés. Cependant, il existe des accommodements, surtout si l'esclave est un chôris oikôn, salarié hors du domicile du maître. [...]
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